Bonne nouvelle pour les chasseurs. La chasse aux oies est possible jusqu’au 9 février.
Dans un courrier daté du 28 janvier, adressé à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, rappelle que « la date de fermeture de la chasse des oies est fixée au 31 janvier » et demande qu’une « action d’information et de prévention » soit menée pour « en prévenir les chasseurs ». Néanmoins, « la verbalisation prendra effet à compter du lundi 9 février », précise-t-elle. Mercredi 28 janvier, Ségolène Royal a reçu les représentants du monde de la chasse et des députés dont celui de la Somme, Jean-Claude Buisine, qui avait activement réclamé une dérogation à la ministre.
Les associations de défense des animaux se sont aussitôt soulevées contre cette décision. Ségolène Royal ne prend pas « le risque de voir un nouvel arrêté retoqué par la justice mais a choisi une autre stratégie, plus sournoise, pour laisser les chasseurs braconner les oies : celle de ne pas les verbaliser », écrit l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). La Ligue de protection des oiseaux s’indigne, elle, de voir « s’ officialiser le braconnage ».
Le Conseil d’État avait annulé en décembre dernier un arrêté du ministère de l’Écologie qui prolongeait de dix jours la chasse aux oies. Le ministère de l’Écologie avait justifié la prolongation notamment en expliquant que la population d’oies cendrées était « en pleine expansion » et en mettant en avant une « nécessaire régulation » de l’espèce. Néanmoins, le coup de force de la ministre de l’Écologie pose des questions juridiques.
Source : Le courrier Picard