Mieux connaître la migration des oiseaux, mais aussi des insectes, tel est l’objectif principal de ce nouveau radar, baptisé AVIRAD.
Avec le soutien de la région, la fédération Régionale des Chasseurs des Hauts-de-France va lancer mi-avril un radar ornithologique dont l’objectif est de recenser de façon continue l’ensemble des populations migratrices d’insectes et d’oiseaux
Le nord de la France est un axe de migration majeur de l’Europe de l’Ouest, l’installation du radar AVIRAD sur la plage des pauvres, à Étaples, va permettre de mieux évaluer l’état de conservation et les menaces pesant sur les espèces migratoires, oiseaux terrestres, oiseaux d’eau et insectes.
De jour comme de nuit, qu’il pleuve ou qu’il vente, le radar pourrait collecter 700 000 données sur une année, là où le réseau d’observation traditionnel collecte 100 000 données en une année. La migration a lieu de 50 mètres d’altitude à 2 km, à titre d’exemple, à 400 mètres d’altitude (altitude moyenne de la plupart des migrations), le radar pourra couvrir 50 hectares. Des données uniques et précises et un soutien dans l’analyse par des prestataires extérieurs qualifiés (ISNEA et Naturaconsta).