C’est une véritable catastrophe pour la petite faune qui s’était installée en bordure de Loire depuis le début de la période de reproduction. Au début du mois de juillet, les membres de la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher et des associations de protection de la nature n’ont pu que constater les dégâts causés par le fauchage organisé par la DDT sur les digues, détruisant les végétaux mais aussi les animaux qui y avaient trouvé refuge.
Cette opération de fauchage est incompréhensible à une époque ou le fauchage tardif est instauré jusque sur les bords des petites routes urbaines et ou il est déconseillé, voire interdit, aux particuliers de tailler leurs haies durant certaines périodes.
Tout le long de la départementale qui va de Vineuil à Saint-Dyé-sur-Loire, environ une quinzaine de kilomètres, une faucheuse à méthodiquement broyé les végétaux le long de la digue.
En pleine période de reproduction pour de nombreux animaux, dont le petit gibier, cette situation a totalement abasourdis les chasseurs et les associations qui dénoncent un véritable massacre.
Dans le sillage de la faucheuse, des plumes, des œufs brisés et des restes de nids sont nombreux à joncher le sol.
La raison rendue par la Direction Départementale des Territoires est que l’entretien des digues doit se faire de manière impérative afin de pouvoir surveiller l’état de la digue en toutes circonstances. Cette réponse n’a évidemment pas convaincu du côté de la Fédération qui ne comprend pas cet empressement à faucher la digue concernée en période de sécheresse.
Les choses n’en resteront pas là car la Fédération compte bien remonter l’affaire jusqu’au ministère de l’Agriculture.
10 réflexions sur « Fauchage en bord de Loire : incompréhension de la Fédération des chasseurs et des associations de protection de la nature »
Cardis, je ne vous parle pas de gestion de forêt, mais de broyage des abords d’un ruisseau;
quant à votre fameux chablis, à l’âge de 14 ans, j’allais couper des « perches » de châtaigniers pour faire des clôtures, mais vous n’étiez sans doute pas né.
Pourquoi toujours parler broyeur. Bien sûr faut savoir qu’il existe des faucheuses. Et même des des faucheuses à sections et doigts. Pas celles à disques qui ne valent pas mieux que les broyeurs pour les cailles, faisans ou autres perdrix et leur nids. Sinon dans les lits de certaines rivières c’est le pâturage par les troupeaux
Période de fauchage tardif : quelles en sont les dates de début et de fin ??
J’imagine dans ce cas précis que les « écolobobos » n’ont pas réagis sinon leur coup de gueule aurait été respecté comparé aux chasseurs qui sont ignorés !
La DDTT à un pied dans la chasse puisqu’ils gèrent des territoires comme ceux de VNF (licences de chasse) donc la main droite ne sait pas ce que fait la gauche !!
Pauvre France,
Si l’entretien des bords de routes et etc…était fait correctement quand il le faut le problème ne poserait pas…c’est inimaginable de voir ce merdier sur des à côtés qui en plus gène la visibilité pour conduire…et marcher tranquillement sur le bords des routes…sans compter biensur que
Le déchiqueté de ces abords n’est pas du tout bien appliquer par la coupe d’engin actuels…ceci est comme les coupes de bois laissant des forêts comme des detritus avec des coupes uniquement de bon bois et des trons voir entier jonchée sur le sol…je sais de quoi je parle car je suis en lisières de bois…c’est insupportable.
Que dire ?
La sncf fait idem , mise à blanc sur des sites Natura 2000 , rien à foutre , il ne faut pas repasser l’année prochaine.
La ils sont tranquille, il n’y a plus rien , la forêt a disparu et la biodiversité avec , tout le monde s’en fout !
Le même constat, le long du canal de Nantes à Brest. Les jeunes arbres broyés, on anéantit tout. Pour rien, sauf pour faire « propre « . Un massacre.
On ne fauche pas du 1er mai au 15 juillet, voilà la loi
Que fait les maires pour faire respecter les lois.
« Fauchage raisonné, espèces protégées », mais si tu demandes, personne ne peut t’indiquer les espèces! Un broyage en limite du goudron, sur 50 cm, assurerait plus de sécurité aux vélos, motos et voitures, sans créer des destructions. De plus, pour les petits animaux sortant du fossé, cet espace dégagé leur permet un temps de « réflexion ». Les nids se trouvent plus souvent sur le versant du talus. Cette décision des départements ressemble plus à une limitation des travaux et du coût du personnel. Par contre le broyage des bordures d’un ruisseau doit être envisagé selon les régions, les lieux,…(donc la faune et la flore, mais cela semble trop compliqué.
Vous savez de quoi vous parler mai vous n’avez aucune notion de la gestion durable des forêts. Savez vous ce qu’est un chablis et je ne vous parle pas du célèbre cépage icaunais