Les ouvertures générales sont désormais derrière nous mais les chasseurs du nord ont eu une bien mauvaise surprise durant leur campagne de chasse au lièvre. Les comptages avaient été très encourageants il y a quelques mois mais force est de constater que les capucins ne sont pas aussi nombreux qu’ils devraient depuis le début de la saison de chasse. La Fédération des chasseurs du nord soupçonne donc le retour d’une maladie qui aurait pu décimer une partie de la population.
La saison semblait débuter sous les meilleures auspices concernant le lièvre.
Dans plusieurs secteurs du département du nord, les comptages de lièvres qui s’étaient tenus il y a quelques mois laissaient penser que la saison de chasse allait être excellente en ce qui concerne le lièvre.
Les attributions de bagues étaient sensiblement les mêmes que les années précédentes même si les chasseurs pouvaient demander à tirer plus d’individus. C’est toujours dans un esprit de réaliser des prélèvements raisonnés que les sociétés de chasse se limitent dans leurs demandes d’attribution bien que cette année, les populations de lièvres semblaient se porter à merveille.
Même après les observations estivales et les moissons, la reproduction semblait avoir été une réussite et de nombreux jeunes lièvres avaient commencé à arpenter les terres.
Malheureusement, il semblerait que les choses se soient rapidement gâtées et les chasseurs n’ont pas vu autant de lièvres qu’ils auraient dû depuis le début de la saison. Les couverts ne sont plus aussi nombreux, les travaux agricoles se terminent et les observations de lièvres n’ont toujours pas augmenté.
La Fédération des chasseurs du nord soupçonne une nouvelle vague de maladie.
La baisse soudaine du nombre de lièvres observés sur le département inquiète les chasseurs et la Fédération qui a passé un message à ses adhérents sur le sujet.
Elle craint qu’une maladie n’ait pu impacter les populations qui se portaient assez bien depuis la fin de l’année dernière et demande aux chasseurs une vigilance toute particulière :
« Des premiers animaux retrouvés morts sur plusieurs territoires sont déjà partis en analyse de laboratoire pour tenter d’élucider cette situation. Nous ne manquerons pas de vous communiquer les résultats de cette première salve d’analyses et les conclusions que nous devrions en tirer pour la suite de la saison.
Dès lors, si vous constatez des animaux fraichement morts (et dans un bon état de conservation), merci de contacter votre agent de développement afin de transmettre le(s) individu(s) à des fins d’analyse.
En attendant, nous appelons nos chasseurs, gestionnaires de territoires et garants de la pérennité de nos espèces chassables à la plus grande des prudences dans leur prélèvement au cours de cette saison de chasse afin de ne pas entamer le capital reproducteur des prochaines saisons. »
Pour le moment, aucune maladie en particulier n’a été détectée mais plusieurs lièvres retrouvés morts ont déjà été envoyés en analyse pour tenter de découvrir de quoi ces derniers ont pu souffrir.
Les maladies les plus courantes chez les lièvres sont la coccidiose, la tularémie ou encore le RHDV2.
![[Vidéo] Moissonner un sanglier, c’est possible](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/11/sanglier-a-la-moissonneuse.webp)
5 réflexions sur « Dans le nord, les chasseurs s’inquiètent du manque de lièvres »
La tularémie, certes ! Mais également les traitements des champs de pommes de terre pour brûler les fanes font un dégât considérable. Certains traitent même le matin des jours de chasse, je n’y ai pas mis mon chien une seule fois ….
En saint Hubert
Stéphane
la population de lièvre à également fort baissé dans le Pas de calais je suis secrétaire d’une société de chasse dans l’arrageois nous avons nous décidé d’arrêter le tir au lièvre à partir du quatrième dimanche de chasse.
par contre nous ne retrouvons aucun lièvre mort ??
croisons les doigts pour la prochaine saison à voir
« LES CHASSEURS S’INQUIÈTENT DU MANQUE DE LIÈVRES »!? Comment voulez vous qu’il y ait des lièvres à l’ouverture quand les portées ont été arrosées tout le printemps par des giclées de produits chimiques? Heu, non, on ne dit pas « produits chimiques », on dit « produits phytosanitaires ».
Tout à fait en phase avec vous, je chasse dans l’Arrageois et en 33 permis , je n’ai jamais vécu cela .
Les comptables sont bons et l’ouverture est misérable, cherchez l’erreur !
Et on se plaint de l’interdiction du glyphosate, on marche sur la tête ….
Idem pour la perdrix grise…
Je raccroche la plaine ne souhaitant pas contribuer à l’éradication…