Le blaireau est un animal que beaucoup d’associations tentent de faire passer du côté des espèces protégées. La chasse de cette espèce, notamment par la vènerie sous terre, est constamment remise en cause par les animalistes mais cette prise de position n’est pas sans conséquences, comme c’est le cas en Aveyron ou le blaireau cause de sérieux dégâts.
Le blaireau au cœur des discussions dans l’Aveyron.
Sur le plateau de l’Aubrac dans l’Aveyron, le blaireau se porte bien, très bien même, au point de générer régulièrement des dégâts sur les cultures et même dans les potagers. Les habitants touchés par ce genre de problèmes en ont assez de devoir subir sans pouvoir rien faire car les associations animalistes font régulièrement le nécessaire pour interdire les périodes de chasse complémentaires du blaireau qu’ils considèrent comme une espèce menacée par les chasseurs.
Parmi ces habitants excédés, une retraitée a exprimé son ras-le-bol auprès de Centrepresse Aveyron après qu’un blaireau ne soit passé dans son potager :
« Imaginez que l’on détruit vos courses de produits bio en sortant du magasin, c’est la même chose. »
Elle a fait suivre une déclaration de dégâts auprès de la Fédération des chasseurs du département. Ce type de déclaration est primordiale pour permettre aux chasseurs d’avoir des données statistiques suffisantes à exposer face aux associations animalistes et de démontrer l’intérêt de la régulation de l’espèce.
En dehors des dégâts sur les cultures, le blaireau est aussi capable de creuser de profondes galeries. Cette aptitude met régulièrement en danger des infrastructures importantes comme des voies de chemin de fer ou des routes très fréquentées.
Le risque sanitaire est également un enjeu majeur.
Pour les cultivateurs, le blaireau représente un risque sérieux mais c’est également le cas pour les éleveurs de l’Aveyron qui craignent le retour de la tuberculose bovine avec la hausse des populations de blaireaux constatées.
La régulation du blaireau via la chasse à tir est relativement faible car l’animal est essentiellement nocturne. Il est donc difficile de réguler l’espèce sans passer par la vènerie sous terre qui est aujourd’hui un des moyens les plus efficaces de mener à bien cette mission.
Bien que les écologistes pointent du doigt ce mode de chasse en affirmant qu’il s’agit d’une pratique d’un autre temps, la réalité du terrain est bien différente.
Les équipages ne veulent pas anéantir tous les blaireaux du département, car si c’était le cas, ils n’auraient plus de raison d’exister.
L’objectif est simplement de réguler correctement une espèce qui prolifère rapidement si l’être humain ne s’en charge pas tout en respectant l’animal. La vènerie sous terre a été pendant bien des années l’une des seules disciplines ou le blaireau a été mis en avant d’un point de vue pédagogique auprès du grand public, bien avant que les écologistes ne s’emparent du dossier.
Aujourd’hui cette volonté de le protéger coûte que coûte devient difficile à gérer dans l’Aveyron et la situation va continuer de s’engluer si, comme cette année, les arrêtés préfectoraux permettant la chasse complémentaire du blaireau continuent d’être suspendus en justice.
4 réflexions sur « Dans l’Aveyron, le blaireau cause de gros problèmes »
Raven, La tuberculose est toujours présente dans la nature, elle infestait les élevages bien avant qu’ils soient dits industriels. Si elle a disparu des élevages bovins, c’est en raison des opérations d’assainissement par élimination systématique des élevages contaminés, donc des efforts des éleveurs. L’abattage de tous les animaux au motif qu’un seul serait contaminé devrait vous faire comprendre qui fait l’effort! Ceux que vous taxez de pleurnichards sont en réalité ceux qui vous ont alimenté jusqu’à ce jour en animaux sains pour vous permettre de les critiquer maintenant. Vous mélangez tout dans votre intervention prouvant que vous êtes totalement ignorant du monde agricole et des efforts faits pour vous satisfaire.
Bien sûr, c’est minables qui ont réussi à faire protéger les blaireaux, sont les antis agriculteurs, mais il est inadmissible que les DSV, ne bouges pas leurs culs, portant quant c’est pour emmerder les agriculteurs ils le font avec plaisir, mais là c’est statuko, ont reste planqué, dans l’attente des cas de tuberculoses, pour vider les exploitations.
Voilà le résultat des idiots, qui votent pour les écolos.
Félicitations les minables !!!
!!?
Tuberculose BOVINE !
Qui infeste qui ?
Agriculteurs pollueurs , empoisonneurs !
Arrachage de haies , coupe rase , élagage en période de reproduction.
Et pleurnicheurs !
Porté plainte contre ses associations qui vous empêche de reguler les blaireaux et envoyer leurs la facture des dégâts je pense que l’on devrait faire comme eux à force peut-être que l’on sera enfin écouté