De nos jours, quand on parle de chasse, la première image qui vient à l’esprit du novice est la battue aux sangliers. Pourtant, la chasse est une passion riche de ses différences bien que la chasse du petit gibier soit mise en danger dans plusieurs départements comme la Haute-Vienne, ou les chasseurs se sont mobilisés.
Le petit gibier victime de différents facteurs.
Beaucoup de chasseurs d’un certain âge pourront nous partager les parties de chasse qu’ils ont pu connaître avec leurs parents voire, leurs grands-parents et confirmeront que l’époque n’était pas du tout la même.
En ce temps là, les lapins, perdrix et faisans se portaient bien et foisonnaient dans la campagne.
En seulement une heure ou deux, il n’était pas rare de rentrer avec deux ou trois lapins et autant de gibier à plumes. Pourtant en l’espace d’un demi siècle, les choses ont énormément changé.
L’urbanisation a énormément changé les paysages de France et beaucoup de terres agricoles ont été vendues en terrains à bâtir, permettant aux acheteurs en quête de maisons neuves de faire bâtir et par la même occasion, de sacrifier une terre d’accueil pour le petit gibier.
La modernisation à outrance de l’agriculture vers de grandes terres à exploiter a également eu un impact conséquent sur le petit gibier. Les petites pâtures entourées de haies qui constituaient des abris précieux et des sources de nourritures ont disparu au profit d’hectares de céréales ou de cultures au rendement toujours plus conséquent.
Ces deux facteurs ont largement modifié le paysage de nombreuses zones rurales et avec le paysage, la biodiversité locale a également été impactée. A cela s’ajoute les maladies qui ont décimé les populations comme la myxomatose pour le lapin par exemple.
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En Haute-Vienne, les chasseurs ont décidé de rester mobilisés pour le petit gibier.
Quotas de prélèvements et réintroduction mais pas seulement.
Faire en sorte que le petit gibier colonise de nouveau les campagnes n’est pas une mince affaire même si on connaît la recette.
La réintroduction du petit gibier est la première des composantes. Pour offrir une chance aux populations sauvages de se développer, il faut s’assurer que suffisamment d’individus resteront sur un territoire pour s’y reproduire.
A Azat-le-Ris, dans le nord du département, pas moins de mille faisans ont été relâchés tous les ans au mois de juillet depuis 5 ans. L’objectif est de réimplanter le faisan sauvage sur la durée.
Lors du dernier comptage de printemps, les chasseurs ont pu observer que 500 oiseaux étaient présents à l’état sauvage dans le département.
C’est assurément trop peu en comparaison du nombre de faisans réintroduits mais cette réintroduction n’est pas le seul élément sur lequel les chasseurs essaient d’influer.
Depuis plusieurs années, les associations de chasseurs s’imposent des quotas de prélèvements, ils tiennent des points d’agrainage et des points d’eau pour le petit gibier mais ce n’est souvent pas suffisant.
Avec différents projets menés dans plusieurs départements de France, les chasseurs participent aussi au retour des haies dans sur les territoires. Longtemps arrachées par les agriculteurs, celles-ci sont pourtant très importantes dans le maintien des populations de petit gibier.
Autre point important : la gestion des prédateurs. Les chasseurs doivent se montrer présents sur le terrain pour réguler les espèces ESOD, notamment les prédateurs comme le renard, les corvidés ou les mustélidés qui causent de gros dégâts sur la petite faune. Sans une régulation efficace de ces espèces, difficile d’espérer voir revenir lapins, perdreaux et faisans sauvages en quantité.
La chasse du petit gibier est assurément en danger de par le fait que de nombreux chasseurs se tournent vers le sanglier. Se sentant abandonnés à leur sort, les passionnés de petit gibier cessent alors de prendre leur permis de chasse mais les Fédération veulent rester mobilisées sur la question et rendre à nouveau tout le charme de ce mode de chasse.
11 réflexions sur « Danger sur le petit gibier : les chasseurs mobilisés en Haute-Vienne »
Bravo à ces chasseurs et à la fédération
Eh oui, culture intensive, espaces nus sans le moindre couvert l’hiver, haies quasi inexistantes dans nos grandes plaines céréalières, insecticides, etc. Aujourd’hui seul le fric règne en maître au mépris de la vie. J’ai 82 ans et chasse encore avec mon épagneul mais suis conscient que, comme momi, la chasse du petit gibier est condamnée à mort.
Il faut virer les giacs cela fait plus de 10 ans que ils nous gèrent pour un résultat calamiteux aussi bien en gibier que financièrement ou va l argent des chasseurs à part payer pour les chasses privées ‘beaucoup de fédération sont gérées par des propriétaires de chasses privées
La chasse c’est le début de la fin pour 2 raisons la première le petit gibier disparaît de plus en plus a cause d’une agriculture moderne qui d’ailleurs va détruire l’humanité la deuxième la prochaine génération n’est pas interressé par la chasse on le constate par le nombre de chasseurs en conclusion c’est une activité qui va s’éteindre naturellement et rapidement….
Salut c est peine perdue les giaec ni sont pour rien .c est les mode culturals qui ont bouleversé la faune… extension des surfaces.monoculture maĩs.cereales.pomme de terres…sur de trop grande surface…moins de prairies naturelles….moins de bovins en pâture…. assèchement des prés humides… explosion des esod, principalement le renard.est corvidés…. aujourd’hui un gibier qui prolifique le lapin … appauvrissement génétique …voilà je pense tout est dit…je ne chasse plus depuis 10 ans je fais du B.T….maintenant..
Faut pas rêver ! Impossible de revenir à la prehistoire d’il y’a 50 ans (SANS agriculture industrielle,épidémies animales importées à travers le monde, urbanisation outrancière, voitures roulant à plus de 40 mètres / seconde sur 1 million d’hectares d enrobé oú ne pousse une herbe,mais oú fleurit en bordure une montagne de déchets balancés par les automobilistes, etc…etc….) A l’heure du portable et du talky walky Prévenez toute la petite faune ailée ou a 4pattes(gibier ou pas),afin quelle puisse éviter tous ces pièges. Faut arrêter de rêver!
Côté pollution nous sommes tous coupables , arrêtez de vous cacher derrière l agriculture , c est tellement facile.
Évidemment qu’il faut défendre la chasse au petit gibier, dans notre département (17) la fédé essaie d’ introduire des faisans de mandchourie en remplacement des lâchers en saison. Malheureusement avec nos biotopes et les esod je doute très fort que ça marche et comme que les lâchers en saison seront interdit en 2028 ça va être une hécatombe dans le nombre de permis.
Il restera les gibiers d’eau et les battues au gros… seules chasses dignes d’ intérêt pour certains.
Ici personne ne met la buse en premier prédateur du petit gibier et pourtant ;je ne dis que la buse doit être chassée mais regulee elle aussi .quand je vois des dizaines de buses en période de fauche autour du tracteur.je vous garantie que pas une caille s en rechape.amicalement.
Je suis bien d’accord avec vos propos
Mais le temps que les haies repoussent
Et que le petit gibier s’acclimate bien des gens de mon âge 70 balais ne verrons jamais ça comme on l’a connu
Maintenant la chasse n’est plus conviviale il n’y a que le fric le fric
Même au gros gibier quand on vois le prix d’une action ça donne plus envie de raccrocher le fusil que de reprendre son permis?
Oui vous avez raison j’ai 70ans je chasse encore mais j ai bien l intenssion de raccrocher j avait meute de chiens moi c était les yeux et les oreilles maintenant c est taky portable chien télécommande avec antenne quand suis sur tablette c est la fin de la chasse bonne journée