Le Ministère de l’écologie a mis en ligne dernièrement une consultation publique au sujet du grand cormoran. L’objectif n’est pas de pouvoir le chasser de nouveau mais juste de pouvoir procéder à des tirs de gestion de l’espèce dans les endroits ou il se montre destructeur.
Un couac du côté du ministère lors des derniers arrêtés.
La gestion des population de grands cormorans revient régulièrement sur la table et d’autant plus ces dernières années que le dernier arrêté ministériel concernant les tirs de l’espèce a été contesté par le Conseil d’État.
Lors de sa dernière publication, l’arrêté concerné ne prenait en compte que les piscicultures et pas les eaux libres ou des poissons protégés sont à la merci de l’oiseau.
Le ministère a prétexté des attaques permanentes en justice de ce genre d’arrêtés mais quand des Fédérations de pêche et des AAPPMA ont porté l’affaire devant le Conseil d’État, ce dernier leur a donné raison.
Un nouvel arrêté doit donc voir le jour.
Protéger les piscicultures et les eaux libres ou vivent des poissons protégés. Pour cela, le ministère va devoir attribuer aux préfets de chaque département des quotas maximum de prélèvements que ces derniers pourront accorder lors des dérogations aux interdictions de destructions du grand cormoran sur des zones ciblées.
Si le grand cormoran bénéficie d’un statut d’espèce protégée, des poissons aussi le sont et sont même souvent bien plus en danger que l’oiseau dont l’état de conservation est aujourd’hui plus que positif.
Pourtant, les écologistes et animalistes refusent que des tirs soient réalisés sur le grand cormoran dans ces dispositions spécifiques et ne veulent pas de ce nouvel arrêté.
Il reste malgré tout important pour les pêcheurs et tous les acteurs de la biodiversité que les chasseurs puissent avoir le droit de gérer le grand cormoran, sous peine de voir disparaître d’autres espèces que l’oiseau met en danger.
Pour donner un avis favorable à cette consultation publique rendez-vous sur le lien suivant : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-fixant-les-conditions-et-limites-a3088.html