Le Conseil d’État, saisi par les associations anti-chasse LPO, FNE et Humanité & Biodiversités, vient d’annuler la circulaire de la ministre de l’Écologie qui « autorisait » les sauvaginiers à chasser les oies au-delà du 31 janvier.
L’argument avancé par les associations qui prétendent que « La chasse en février affecte des oiseaux en migration prénuptiale. Elle est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction » n’a pas trouvé de réponse suffisamment solide pour être contredit. La chasse des oies en février, sur la sellette depuis de nombreuses années maintenant, avait été autorisée par la ministre de l’Écologie jusqu’au 9 février. Cette date n’avait rien d’officiel, Ségolène Royal avait simplement adressé un courrier au directeur de l’ONCFS ainsi qu’aux préfets leur demandant de ne pas verbaliser les passionnés en action de chasse. « Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit », s’insurgent les associations anti-chasse, qui viennent de remporter une nouvelle victoire devant le Conseil d’État. Le feuilleton n’est pas terminé…