Les vers de terre, ou lombriciens, constituent une ressource pour la faune en général, et l’avifaune en particulier, dont la Bécasse des bois fait partie.
Estimant que les invertébrés subissent directement l’exposition aux pesticides la Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor, avec le soutient de l’Office Français de la Biodiversité et de la FNC dans le cadre du dispositif d’écocontribution, ont lancé un projet baptisé « Becbuz ».
Ce projet a pour objectif de mesurer l’impact éventuel des pesticides sur le déclin de la mordorée. Pour ce faire, 36 bécasses ont été capturées au cours de 3 opérations de baguage.
Des prélèvements de sang sont effectués sur chacune d’entre elles, et après analyses, ils permettrons de mesurer ou non la présence de pesticides dans leur organisme.
Il serait également intéressant de réaliser, si ce n’a pas déjà été fait, une telle étude sur les populations de perdrix qui sont à l’agonie dans notre pays hélas.
6 réflexions sur « « Becbuz » le projet pour mesurer l’impact des pesticides sur les bécasses »
Moi je suis pour une limitation du prélèvement à 10 oiseaux par saison !!! A quoi bon en faire plus ??? Le tableau on s’en fout, ce qui compte avant tout c’est le plaisir de voir le chien les trouver !!!
Sinon cela va faire comme le lièvre en 1970 combien de photos avec 3/4 lièvres prélevés !!!
une modification de la réglementation a condition d’avoir les moyens humains de la faire appliquer et ce n’est pas le cas tout au moins sur l’ensemble du chemin migratoire de cet oiseau .
la France devrait déjà uniformiser l’encadrement de sa chasse sur l’ensemble des départements .
ensuite une étude sur les raisons de la modification de comportement de cet oiseau serait logique
C’est vrai que ce projet est très attendu , surtout par les bécasses ! En bretagne , beaucoup de communes sont déjà vides plus d’oiseaux début janvier ! On peut se poser la question , est ce les pesticides ou la chasse ? La chasse , non ! pas possible ! Encore de l’enfumage inutile , histoire de faire prendre les vrais responsables de son déclin pour des gestionnaires soucieux de sa santé , pour ensuite mieux la tuer ! Même si ce département a été un exemple par le passé ! les pesticides sont plus faciles a accuser que les chasseurs qui alimentent les fédérations , eux !
Rien ne permet de dire que la bécasse est en déclin : elle figure parmi les espèces à surveiller et c’est une bonne chose de faire cette étude tout en surveillant la portée des commentaires .
Plus encore il serait interessant de mesurer l’impact du tir à la passée et de donner les moyens à ceux qui en ont la charge d’effectuer davantage de contrôle ; à ce sujet l’ autorisation d’utilisation d’armes et de munitions silencieuses ne facilitent pas la tâche de la garderie !!!
Initiative intéressante, attention tout de même d’attendre les résultats scientifiques avant toute conclusion attive. Il serait aussi très intéressant de mener une étude sur le dénombrement des lombrics en fonction des modes de production agricole.
A cela s’ajoute l’utilisation du gps ….