L’association GEK (Global Earth Keeper) a adressé récemment une lettre aux présidents des 2 fédérations départementales de Corse, Monsieur Paul Ettori et Monsieur Jean-Baptiste Mari, au sujet des zones incendiées en Corse. Une Lette morte.
En effet, chaque année des centaines d’hectares partent en fumée sur l’île de beauté, autant de territoire de perdu pour les animaux, sans compter les animaux morts.
Laurence Constantin, la présidente de l’association GEK a choisi d’interpeller les 2 présidents donc, afin de leur soumettre des pistes de réflexion et d’action en faveur de la faune. Parmi ces pistes, l’interdiction de chasser sur les zones brûlées, la création de zones tampons aux abords des zones incendiées afin de créer en quelque sorte un lieu de quiétude pour le gibier afin qu’il puisse se reproduire et ensuite étendre son territoire.
Des idées qui ne sont pas forcément bêtes, mais alors pourquoi aucun des 2 présidents n’a voulu répondre à Madame Constantin ?
C’est le journal Corse matin qui nous éclaire davantage sur les motivations de nos 2 présidents, notamment Paul Ettori :
« Interdire la chasse dans les zones brûlées, c’est ridicule, car il n’y a plus rien à chasser. On le fait de toute façon depuis des lustres : c’est du simple bon sens. Nous avons toujours fait en sorte de ne plus chasser non plus dans les zones périphériques, car c’est dans l’intérêt de la nature et des chasseurs »
Voilà qui est clair, le président de la fédération de la Corse du Sud estime ne pas avoir attendu qu’on lui souffle l’idée, et que les chasseurs « vivent » avec les problématiques d’incendies depuis plus longtemps que l’association existe…
En outre un problème majeur existe, il s’agit de la prolifération des sangliers dans ces fameuses zones, qu’il convient absolument de maîtriser, car l’île est aussi touchée par les dégâts de grand gibier, notamment sur les vignobles.
Une réflexion sur « Zones incendiées en Corse, des écologistes souhaitent limiter la chasse aux abords »
Voilà ce qui semble être une nouvelle grossière erreur stratégique des chasseurs= ne pas accepter le dialogue avec les écologistes non extrémistes.
Le seul moyen de marginaliser les enragés de la cause animale c’est bien de traiter de manière constructive avec tous ceux qui souhaitent, comme nous, travailler à une nature préservée.
Du coup que vont-ils faire? rejoindre tous les autres écolos pour faire ensemble et encore plus nombreux, des actions, des pétitions etc… Bravo, continuons à nous croire les maîtres de la nature! Le réveil va être brutal.