C’est une fin d’année plutôt difficile pour les propriétaires de chiens de chasse de toute la France. Malheureusement, la maladie d’Aujeszky frappe de nouveau dans plusieurs départements et des alertes ont été lancées par plusieurs cabinets vétérinaires confrontés à des cas.
Six chiens de chasse morts en Dordogne.
Depuis quelques jours, plusieurs chiens ont été emmenés chez le vétérinaire dans les secteurs de Le Coux, Velvès et Saint-Pompont avec des symptômes très inquiétants.
Les vétérinaires n’ont pas mis longtemps avant de comprendre qu’il s’agissait de quelque chose de grave puisque ces symptômes sont ceux de la pseudo-rage, aussi connue sous le nom de maladie d’Aujeszky.
Une fois l’incubation de la maladie terminée, le chien commence à se gratter frénétiquement au niveau de la tête, devient agressif et bave abondamment.
Malheureusement, une fois les symptômes visibles, le chien meurt extrêmement rapidement et dans de grandes souffrances, la seule option est donc l’euthanasie…
Depuis environ un mois, 6 chiens de chasse sont morts de cette maladie en Dordogne.
La prudence reste la seule option.
Pour le moment, il n’existe pas de traitement contre cette maladie et seul un vaccin créé à l’origine pour le porc est actuellement disponible.
La maladie reste plus ou moins présente dans le département de Dordogne puisque déjà en début d’année, trois chiens étaient déjà morts dans le secteur de Belvès.
Il est donc fortement conseillé aux chasseurs de ne surtout pas laisser les chiens entrer en contact avec les sangliers, même morts.
Il faut également s’assurer que les chiens ne peuvent avoir accès à de la viande, du sang ou des abats qui pourraient les contaminer.
Si la maladie d’Aujeszky est extrêmement dangereuse pour les chiens, elle n’est pas transmissible à l’homme.
Une réflexion sur « Une clinique vétérinaire de Dordogne lance l’alerte après la mort de 6 chiens de chasse »
Il faut absolument éradiquer le plus possible les sangliers par dés battues ciblées. Partout nous sommes envahis avec les risques accrus de collisions sur les routes.
Les stériliser et les éradiquer. Les prédateurs naturels ont disparus