Le suivi des animaux est devenu aujourd’hui une condition quasiment obligatoire pour s’assurer de la santé de certaines espèces et notamment des oiseaux migrateurs ou même d’animaux très sédentaires. Cela permet de comprendre leurs habitudes, les déplacements qu’ils entreprennent et de cibler les habitats favorables à leur vie ainsi qu’à leur reproduction. Les chasseurs sont devenus de véritables experts dans ce domaine ce qui a mené à un récent rapprochement avec le Muséum national d’histoire naturelle.
Un partenariat entre les chasseurs et le Muséum National d’Histoire naturelle.
La Fédération Nationale des chasseurs a récemment annoncé qu’un partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle venait de voir le jour en ce qui concerne l’étude des oiseaux chassables.
Une convention vient d’être signée autour d’un projet baptisé AVIMARK financé par l’Écocontribution et avec le soutien de l’Office Français de la Biodiversité.
Les chasseurs et a fortiori les techniciens de Fédérations sont très impliqués dans le baguage de nombreux oiseaux allant de la bécasse à l’alouette des champs. Il était donc assez naturel que ce rapprochement voit le jour.
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Les techniciens et les bagueurs qui les accompagnent ont aujourd’hui les compétences permettant le suivi de nombreuses espèces dont certaines sont déjà sous leur responsabilité comme l’indique la FNC avec la caille des blés ou l’alouette.
Le travail réalisé sur le terrain étant déjà important, l’objectif de ce partenariat est de permettre aux acteurs déjà investis dans ce travail de monter en compétences mais aussi de valoriser le savoir-faire du réseau cynégétique.
L’avantage de ce projet pour le Muséum d’histoire naturelle est de s’assurer d’un retour fiable et régulier de la part des chasseurs car ce sont eux qui sont sur le terrain et qui peuvent trouver des oiseaux bagués, soit parce qu’ils ont été prélevés soit parce qu’ils ont été capturés ou retrouvés morts.
Ce partenariat vise donc à partager les données concernant les oiseaux chassables afin de permettre aux scientifiques de toute l’Europe d’en bénéficier et d’assurer un suivi précis, entre autre, des dynamiques de populations.