L’année dernière, une affaire opposant un responsable de chasse et un chasseur a tourné au vinaigre. L’homme refusant son exclusion a adopté un comportement dangereux et a même menacé au couteau le responsable qui voulait le voir quitter les lieux. Ce dossier a récemment été traitée par le tribunal de Tarbes.
Une exclusion qui tourne mal.
Même si c’est un sujet qui est assez peu abordé par les grands médias qui préfèrent se focaliser sur les accidents de chasse, les responsables de chasse et les chasseurs eux-mêmes se montrent de plus en plus à cheval sur la sécurité, sur le respect de la chasse et son éthique.
Les « brebis galeuses » ne sont plus les bienvenues et si un chasseur adopte un comportement inadapté, il est désormais remercié et exclu des battues à venir depuis déjà quelques années.
Certains ne l’entendent malheureusement pas de cette oreille et refusent obstinément la décision des directeurs de chasse comme ce fut le cas l’année dernière dans les Hautes-Pyrénées.
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Lors d’une battue organisée sur la commune de Castelnau-Magnoac, le responsable de la chasse a refusé qu’un chasseur de 81 ans participe. Il avait déjà posé des problèmes par le passé et était en plus venu avec son arme chargée au rond.
Devant la gravité de la situation, le responsable a saisi l’arme du chasseur pour la vider de ses munitions mais le chasseur irresponsable s’est encore enfoncé et a sorti un couteau qu’il a agité en direction du directeur.
Fort heureusement, la différence d’âge a joué en faveur du dirigeant de la battue qui a été porter plainte à la suite des graves agissements de l’homme, aussi âgé soit-il.
L’affaire a terminé devant le tribunal de Tarbes.
La plainte légitime du responsable de la battue a été traitée par le parquet de Tarbes qui a pris en charge le dossier.
Il n’y avait pas vraiment de débat sur les faits exposés qui ont été perpétrés avant la battue et le chasseur exclu a été condamné à payer une amende.
Le responsable de la battue avait demandé 1000 euros d’indemnités et le délégué du procureur l’a condamné à payer une amende de 400 euros.
Les chasseurs sont unanimes sur le fait qu’il est nécessaire que ces comportements doivent être définitivement bannis des chasses actuelles. La chasse n’est pas le Far West comme le pensent certains, elle a évolué largement depuis des années et les attitudes nocives et dangereuses que quelques-uns adoptent sont toujours exclues par les dirigeants et les responsables des chasses.