Un chasseur arrêté avec une arme chargée dans son véhicule condamné à 4 mois de prison

Les chasseurs ont depuis longtemps fait un énorme travail sur la sécurité à la chasse mais cela n’empêche pas de temps à autre d’entendre des histoire ahurissantes. En janvier dernier, un chasseur a par exemple multiplié les infractions au point d’être condamné à de la prison par le tribunal d’Alençon.

Une arme chargée dans son véhicule.

Ce sont les agents de la BAC d’Alençon qui vont contrôler un homme lors d’une patrouille alors qu’il circule dans le quartier de Perseigne. Au début, les agents veulent juste lui signaler qu’un de ses phares est en défaut mais rapidement, les agents comprennent que le conducteur, qui est déjà connu des services de polices, est ivre.

Autre danger qui attire l’œil des agents de la BAC, des cartouches et un fourreau son présents à l’arrière du véhicule.

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Les policiers ont donc procédé à une vérification de l’arme et à leur grande surprise, celle-ci était chargée.

L’enquête a été approfondie et l’homme a donc été convoqué par la justice pour s’expliquer.

Le chasseur condamné à 4 mois de prison sous surveillance électronique.

L’homme était donc connu des services de police pour plusieurs délits routiers mais cette fois, le danger était trop grand.

Pour sa défense, l’accusé a expliqué que son arme s’était enrayée ou bloquée lors d’une chasse quelques jours avant le contrôle et que l’armurier n’était pas disponible au moment ou c’est arrivé.

Des agents de l’OFB ont pourtant vérifié son arme lors de la procédure et n’ont eu aucun mal à la décharger.

Finalement, l’homme a été incriminé pour plusieurs chefs d’inculpation et a été condamné à 4 mois de prison sous surveillance électronique. Son permis de conduire a été supprimé, son permis de chasse lui a été retiré, il a l’interdiction de détenir une arme ou d’en porter une pendant deux ans, ses armes ont été confisquées et il a écopé d’une amende de 150€.

Si certains trouvent la sanction juste, d’autres dans le monde de la chasse réagissent vivement sur les réseaux sociaux, estimant que la sanction n’est pas assez ferme et que les brebis galeuses ne devraient plus avoir le droit de repasser le permis de chasser vu leurs agissements et la dangerosité de leur comportement.