Les piégeurs qui avaient posé une cage sur le territoire de la commune de Blanzy-lès-Fismes, dans le Sud de l’Aisne, ont eu une grande surprise en allant relever leur piège ce mercredi 27 mars. Alors que la silhouette d’un canidé se profilait au loin dans la cage, les piégeurs se sont aperçu en arrivant sur place que l’animal était probablement un chacal doré.
La première prise accidentelle d’un chacal doré dans le département?
Le chacal doré est un prédateur qui commence à gagner du terrain en France et plusieurs individus ont été observés ces dernières années. L’animal a surtout été repéré en Loire-Atlantique mais aussi dans le massif des Vosges, dans les Bouches-du-Rhône et en Bretagne.
Cette fois, c’est à la frontière entre l’Aisne et la Marne que le chacal doré a fait son apparition, pour la plus grande surprise des piégeurs qui l’ont capturés.
Dans une cage à renard qui a été posée à Blanzy-lès-Fismes, les piégeurs ont du y regarder à deux fois pour comprendre qu’ils avaient là un spécimen plutôt intéressant.
Les renards et les loups sont très reconnaissables et il ne s’agissait manifestement pas d’un chien errant mais bien d’un canidé sauvage.
Après avoir attentivement observé la bête, il s’avère que les piégeurs étaient face à un chacal doré.
Ils ont donc filmé la scène et pris quelques photos qu’ils ont ensuite fait suivre à la Fédération des chasseurs car il s’agit là d’une observation très intéressante en ce qui concerne le suivi de l’espèce en France.
Aussitôt découvert, aussitôt relâché.
Après avoir obtenu quelques prises de vues, les piégeurs n’ont pas procédé au prélèvement de l’animal comme si cela avait été nécessaire en cas de prise d’une espèce classée ESOD.
Contrairement aux bruits qui courent dans les groupes animalistes et anti-chasse, les piégeurs respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur et agissent en fonction de la situation.
En France, le chacal doré est présent mais ne possède aucun statut qui le place comme gibier, comme espèce protégée ni comme espèce classée ESOD.
C’est donc ce que l’on appelle une « prise accidentelle » et tous les animaux qui ne sont pas visés lors des campagnes de piégeage sont relâchés.
Les piégeurs ont donc rendu sa liberté au chacal doré qui, après quelques secondes d’hésitation, a pris la fuite à toute vitesse et retrouvé sa liberté.
5 réflexions sur « Un chacal doré capturé par des piégeurs dans le sud de l’Aisne »
De plus depuis plusieurs jours, en fin de journée je vois un animal qui vient sur mon terrain et qui ressemble fortement au chacal, et il vient très près de la maison, il est haut sur pattes et n’a pas la queue touffue comme celle d’un renard, mais ils se ressemblent quand même, je suis sidérée de voir cela ici, si près des maisons, et il n’est pas effarouché du tout, je dois sortir pour le chasser, si je le peux je prendrai une photo, mais cela va faire une sacré concurrence aux espèces endémiques déjà présentes ici, pour les chasseurs aussi puisque ils ne se nourrit pas exclusivement de charognes comme certains bon samaritains le laissent penser (enfin les pseudo connaisseurs dirons-nous …), forcément ils savent tout mieux que tout le monde, mais il faut qu’ils aillent dans les pays ou sa présence est importante et ils comprendront… un vrai nuisance cette bestiole
« Prevenir peut guerir » voir l’épisode du frelon asiatique et l’inaction qui en a résulté , maintenant où en est-on ? Ce sera pareil pour cette bestiole, mais ce n’est que mon avis !
Tout à fait d’accord, ils sont présents dans d’autres pays à l’Est et ils sont en meutes, et provoquent beaucoup de dégâts et sont dangereux car en meute, ils attaquent presque tout ce qu’ils peuvent, dommage que les chasseurs ne puissent pas les éliminer avant qu’ils se multiplient.
Et ben on est mal barré.
Le loup, l’ours, le lynx, et maintenant le chacal qu’on libère.
Les premiers sont protégés au frais des contribuables et par contre le chacal ne possédant pas de statut pourra se multiplier en toute quiétude sans se soucier des dégâts qu’il peut faire.
Elle est pas belle la France et ses lois absurdes.
Sans statut, que risquait la personne de l’éliminer ? Rien ! Est ce nous ne regulons pas les rats ? Ont ils un statut ? Non