Ce mercredi 17 juillet, deux personnes ont été jugées par le tribunal correctionnel de Grenoble pour avoir abattu un pygargue à queue blanche en Isère. L’auteur du tir a affirmé qu’il ne voulait pas tuer le rapace mais juste « vérifier si sa carabine était bien réglée ».
Un comportement inacceptable.
Ce jour là, les deux compères se sont rendus dans le massif de l’Oisans en Isère pour chasser le chevreuil. Afin de « tester une carabine », l’un d’entre eux aperçoit un rapace à environ 400 mètres de sa position. Il se couche, vise et tire.
Le rapace en question est un pygargue à queue blanche, un rapace en danger qui est strictement protégé en France et qui est réintroduit lors d’un programme chapeauté par le parc des Aigles du Léman.
Avant d’être relâché, le rapace a bien évidemment été équipé d’une balise GPS et lorsque les techniciens en charge de la réintroduction des pygargues ont vu qu’il ne bougeait plus, ils ont décidé de se rendre au dernier lieu ou la balise avait pu émettre.
Après avoir constaté que l’oiseau avait été abattu, les agents de l’OFB ont été mandatés pour mener l’enquête, ce qui a été assez rapide grâce, notamment, à l’étude de la localisation des téléphones des deux suspects dans la zone concernée.
Le jour de leur chasse aux chevreuils, les deux acolytes ont d’ailleurs tenté de flouer les autorités en transportant deux chevreuils dont les marquages n’étaient pas conformes selon les informations obtenues par France Bleu.
Lors de leur enquête, les agents de l’OFB ont découvert des plumes appartenant au pygargue abattu chez les deux suspects et ces derniers n’ont eu d’autres choix que d’avouer leur méfait.
Plus de 60 000 euros d’amende et 4 mois de prison avec sursis pour le tireur.
L’auteur du tir a été sévèrement sanctionné par le tribunal correctionnel de Grenoble. Si selon la loi, ce dernier risquait jusqu’à 150 000 euros d’amende et 3 ans de prison ferme, les sanctions forte sont relativement rares dans l’histoire judiciaire.
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Cette fois, les juges ont considéré que les faits étaient suffisamment graves pour se ranger du côté des parties civiles dont faisait partie la Fédération Départementale des chasseurs de l’Isère.
Si le procureur de la République avait requis 7000 euros d’amende et de la prison avec sursis, les parties civiles et notamment la LPO demandaient 81 000 euros de dommages et intérêts.
La justice a tranché et s’est positionné du côté de la LPO en condamnant l’auteur du tir à 4 mois de prison avec sursis et devra payer des dommages et intérêts aux parties civiles à hauteur de 61 301 euros. Il s’est également vu retirer son permis de chasser et n’a plus le droit de détenir une arme pendant 3 ans. Son demi-frère présent au moment des faits a lui été relaxé pour les faits de destruction d’espèce protégée mais a été condamné pour avoir déplacé le corps du rapace.
Le braconnier a 10 jours pour faire appel de la décision de justice tout en sachant que même en cour
6 réflexions sur « Un braconnier condamné à plus de 60’000 euros d’amende et 4 mois de prison pour avoir abattu un rapace protégé »
Ils méritaient une sanction mais ils payent plus cher que les racailles qui ont pillés, incendiés des commerces, blessés des policiers………A oui c’étaient des jeunes banlieusards qui s’exprimaient….justice à deux vitesses
La face noire de la LPO
Un rapace protégé tué et un braconnier sanctionné. Tant mieux, il le méritait.
Mais regardons sous le vernis de l’écologie ou si vous préférez la « face noire de la LPO »
Des millions d’oiseaux sont massacrés chaque année en France et dans le Monde par des éoliennes industrielle géantes.
Les oiseaux migrateurs et les rapaces (circaètes, faucons, aigles etc..) paient un lourd tribut aux « totems écolos ». Ainsi, « un rapport de la société ornithologique espagnole estime entre 400.000 et 1.500.000 oiseaux tués chaque année en Espagne par les éoliennes (à plein régime l’extrémité d’une pale se déplace à 400km/h)»
Les 18.000 éoliennes d’Espagne tuent en moyenne entre 6 et 18 millions d’oiseaux et de chauves-souris par an, ce qui représente une mortalité de 100 à 300 oiseaux et 200 à 600 chauves-souris par éolienne et par an. » (source : Conseil Mondial pour la Nature)
EDF qui installe des éoliennes a embauché en 2013, à temps plein à des postes de responsabilité, le Président de la LPO de l’Hérault et son ornithologue. Un moyen de protéger les oiseaux? Comment peut-on être « juge et partie ? » Ce scandale a été porté sur la place publique par un article du « Canard Enchaîné » du 4 décembre 2013, intitulé « Les oiseaux sont au courant ». Des accords entre la LPO et des sociétés éoliennes ont été signés moyennant finances.
L’industrie éolienne comme l’écrivait Marc Duchamp, Président du « Conseil Mondial pour la Nature » est ainsi devenue « le principal employeur d’ornithologues de l’Union européenne, et autres pays à forte pénétration des énergies dites vertes » (fin de citation).
Si une partie des Français ignore ces réalités et avale les couleuvres, bien d’autres ont compris qu’on ne mord pas la main qui nourrit.
Le développement de l’éolien industriel est essentiellement « une affaire de gros sous » : la principale motivation n’est pas de produire des kilowatts-heure (car l’éolien intermittent dépend du vent et du charbon auquel il est obligatoirement couplé) mais des euros, dans un cadre sans risque, garanti par l’État (prix d’achat exorbitant de l’électricité, déductions fiscales, subventions, prêts à taux zéro de la BEI). L’une des conséquences de ce développement est de placer l’appareil de production énergétique d’origine éolienne entre les mains de capitaux étrangers (allemands, espagnols, canadiens, danois, chinois etc..) et de leurs actionnaires qui se gavent sur le dos du consommateur. Et on ne parle pas de tous les complices de cette grosse arnaque que sont les petits maires souvent incultes, intéressés par le pognon ou les dessous de table tout comme certains cadres de l’Administration corrompus jusqu’à l’os.
L’industrie éolienne très puissante, assure aux entreprises du vent des bénéfices pharaoniques quand on sait que le prix du Kilowatt-heure éolien est 4 à 6 fois supérieur à celui des sources d’énergie les plus rentables (et bien moins polluantes). Tant d’argent fait tourner les têtes, les fausses vérités grosses comme le bras rapportent des fortunes tandis que le citoyen lambda, désinformé, abreuvé de mensonges, croit au « Miracle du Vent » alors qu’il paye cette illusion très cher au bénéfice des « Sauveurs de la Planète ».
Tous les connaisseurs honnêtes vous le diront : le cœur de la transition énergétique ne peut être qu’une réduction radicale de la consommation et non le développement irrationnel des « énergies fatales ». L’escroquerie politique et écologique est de taire cette vérité.
Ainsi, l’éolien, l’un des plus gros systèmes pollueurs de la Planète, incapable de répondre aux besoins énergétique, est présenté outrageusement comme une panacée. Or, il n’est pas un remède énergétique mais une maladie écologique, financière et sociale qui prospère sur le terreau de la corruption, de la crédulité et de l’ignorance.
Les associations de Protection, comme la LPO devraient se poser les vraies questions au lieu de fermer les yeux sur des réalités dont les citoyens prennent chaque jour conscience. Comment peut-on prétendre défendre les oiseaux et soutenir l’industrie éolienne ? Faudrait-il infliger à la LPO, comme à ce stupide braconnier, une amende et une peine de prison pour tous les oiseaux exterminés par les « machines à fric » ?
Carole, chasseresse
Carole N’oubliez pas en prime les 100 000 chauves souris massacrées chaque année par les éoliennes françaises, pourquoi l’état ne poursuit il pas la LPO responsable des études d’impact bidonnées?
Un acte imbécile,sans le justifier il vaut mieux envoyer des agents des forces de l ordre a l hôpital,incendier leurs véhicules comme sainte Soline, accompagné de quelques élus verts, là on ne risque rien.
Ce braconnier a été condamné, c’est très bien et c’est un chasseur qui vous le dit.
Il faudrait aussi que la Justice soit aussi sévère à l’encontre des écolos qui scient les pieds de miradors et incendient des locaux de chasse, qu’elle soit sévère à l’encontre des voyous qui caillassent la Police, qui cassent les biens publics et privés, agressent les personnes âgées, tuent des chauffeurs de bus, attaquent les gens avec des couteaux de boucher, violent des femmes et abusent d’enfants. La France, c’est la Justice à vitesse variable et sélective avec des juges rouges ou vert selon le cas, où le plus souvent les victimes sont punies et les coupables excusés.
Drôle de pays.
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Sa tape plus fort que pour les racailles des banlieues !