Les éleveurs de bovins ou d’ovins ne sont pas les seuls à se sentir concernés par la gestion du loup. Les éleveurs de chevaux sont eux aussi très impactés par le retour du grand prédateur en France et ils ont par conséquent demandé à bénéficier des mêmes droits pour se défendre face aux attaques.
Les moyens de défense contre le loup étendus aux élevages d’équidés.
Depuis des mois, les éleveurs réclament plus qu’une simple indemnisation de leurs animaux attaqués par les loups. Des mesures de défense ont été mises en place depuis mais la majorité d’entre elles sont encore jugées comme insuffisantes par les éleveurs et le monde pastoral, obligé de vivre en fonction du loup et plus au rythme de leurs animaux.
Certains professionnels de l’élevage étaient encore mis à l’écart de ces mesures comme les éleveurs équins qui subissent eux aussi de plein fouet le retour du loup dans l’hexagone mais qui ne bénéficiaient pas de toutes les mesures offertes aux éleveurs ovins, bovins ou caprins.
Dans une communication sur les réseaux sociaux, la Fédération Nationale des Éleveurs Professionnels d’Équidés annoncé dernièrement qu’elle avait pu rencontrer le ministre de l’Agriculture sur le sujet.
Les craintes des éleveurs de chevaux ont donc été entendues et la législation a donc évolué dans le bon sens.
La prédation des équins par le loup désormais prise en compte.
Plusieurs élevages avaient interpellé leur Fédération au sujet des attaques de loups, surtout dans les départements à proximité des Alpes.
Il y a encore peu de temps, une professionnelle a retrouvé une ponette dévorée par les loups ainsi que son poulain qui n’avait même pas eu le temps de naître dans le Parc du Mercantour.
Les éleveurs manquent de solutions alors que les loups n’hésitent plus à approcher de leurs élevages surtout lors des poulinages ou ils savent qu’ils trouveront des proies faciles.
Face aux demandes des éleveurs équins, le ministère de l’Agriculture a donc décidé d’étendre à leur activité les moyens de défense mis en place pour d’autres professions.
Cela concerne également les autorisations de tirs de loups sous 48 heures qui pourront désormais être déclenchés par les préfets si une attaque de loups devait survenir sur un élevage d’équidés.
Cette mesure n’enchante pas forcément les éleveurs qui préfèreraient pouvoir se consacrer à leur métier sans devoir gérer la question du loup. Malheureusement, la réalité est bien différente et les éleveurs n’ont d’autres choix que de renforcer la défense de leurs animaux.
Une réflexion sur « Tirs des loups : les éleveurs professionnels d’équidés ont demandé a bénéficier aussi des mesures de défense »
pourquoi illustrer cet article avec un loup semblant triste ?
Une photo de cheval tué et mangé aurait été plus appropriée !