Espèce protégée, le grand cormoran fait de réels carnages dans les élevages piscicoles en laissant les propriétaires sans moyens de lutte efficace, les pertes enregistrées sont colossales et mettent en péril ces exploitations.
Frédéric Nihous et Marc Laffineur se sont rendus aux étangs de la Bouhourderie (Maine-et-Loire) afin de constater la forte présence de grands-cormorans sur ce territoire. Cet élevage piscicole, propriété de Michel Bigot, est en effet très impacté par les dégâts commis par les grands-cormorans. Ces dégâts mettent en péril l’avenir de la pisciculture puisqu’une fois chiffrés, ils représentent près d’un quart du chiffre d’affaire de la société.
Le député Mar Laffineur, président du groupe UMP Chasse à l’Assemblée Nationale, annonce que « de 150kg de poissons produits par hectare et par an, on passe à 10kg. En Maine-et-Loire, le cormoran cause, chaque année, une perte de 2,5 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 5 à 6 millions ». Le constat est cinglant, de nouvelles méthodes d’effarouchements/destructions doivent être mis en place afin de permettre aux éleveurs de pouvoir défendre leur gagne-pain, le département a fixé un quota de destruction des grands-cormorans à hauteur de 850 oiseaux pour l’année 2015, chiffre reste très insuffisant pour ces éleveurs, le député souhaite permettre la destruction des nids des oiseaux ravageurs d’élevages piscicoles.