En février dernier, une affaire de braconnage a éclaté au grand jour en Sologne avec des veneurs du Rallye Vouzeron parmi les participants à ces actes délictueux. Très rapidement, la société de Vènerie a procédé à l’exclusion préventive des suspects et s’est portée partie civile dans cette affaire dont l’audience va se dérouler ce mercredi 30 avril.
Une affaire qui déchaîne la colère des chasseurs.
Il y a quelques mois, on apprenait que 6 individus étaient placés en garde à vue pour des faits de braconnage après une enquête qui a duré plus de deux ans. Les braconniers auraient procédé à différents types de braconnage dont le plus barbare était de poursuivre les animaux de nuit en 4×4 pour les percuter.
Suite à la révélation de cette affaire, la Société de Vènerie a annoncé que des chasseurs faisaient partie de ces braconniers dont le responsable de l’équipage de chasse à courre du Rallye Vouzeron.
La nouvelle a eu l’effet d’une bombe dans le milieu de la chasse et rapidement, la colère des chasseurs a éclaté puisqu’aucun chasseur digne de ce nom ne saurait tolérer de tels agissements.
La Société de Vènerie espère la plus grande sévérité.
Dans un nouveau communiqué de presse publié sur son site, la Société de Vènerie a expliqué la situation.
Pour le moment, rien n’est encore fait puisque l’audience va se tenir ce mercredi 30 avril au Tribunal correctionnel de Châteauroux. La Société de Vènerie a annoncé qu’elle se tenait partie civile et a d’ores et déjà exprimé sa volonté de voir les tribunaux prendre des peines exemplaires à l’égard des prévenus :
« Mercredi 30 avril, le procès de six prévenus poursuivis pour braconnage se tiendra au Tribunal Correctionnel de Châteauroux. Face à la gravité des faits, la Société de Vènerie, partie civile au procès, espère des peines exemplaires à leur égard.
Six personnes dont Adrien Béjot, maître d’équipage du Rallye Vouzeron, sont poursuivies pour des faits de braconnage. Les preuves recueillies par l’Office Français de la Biodiversité et la Gendarmerie Nationale sont accablantes. »
Ces comportements n’ont strictement rien à voir avec la chasse à courre et l’éthique de la chasse en général mais le comportement de certains prévenus a forcément causé du tort car il est impensable que l’on puisse avoir des responsabilités dans une organisation cynégétique et en même temps avoir des activités de braconnier comme l’a indiqué Pierre-François Prioux, Président de la Société de Vènerie :
« Le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse. Nous pratiquons le mode de chasse le plus naturel et le plus éthique qui soit. Tout comportement qui manque de respect à l’animal est inacceptable pour les veneurs. »
Une réflexion sur « Procès des braconniers de Sologne : « Le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse » pour les veneurs »
Il y a des brebis galeuses partout qui font beaucoup de tort aux gens respectables. En tous cas, on peut être assuré que le verdict sera très lourd, d’autant plus qu’il s’agit de « chasseurs » (notez bien les guillemets). Les juges, à n’en pas douter, vont être sévères et les anti chasse vont jubiler. Bref, ces braconniers seront punis, ils l’ont cherché et c’est tant pis pour eux car ils font un mal fou à la chasse.
Par contre, je voudrais dire aux individus habillés de vert de la tête aux pieds que l’habit ne fait pas le moine. Je parle évidemment des voyous qui, au nom de l’écologie, agressent les chasseurs respectueux, incendient des locaux, crèvent les pneus de voitures, scient les miradors, investissent les propriétés privées, répandent la haine du chasseur ou du pêcheur sur les réseaux sociaux. Je parle encore de ceux qui gagnent leur vie en cherchant la confrontation physique avec les chasseurs, de ceux dont le travail est de répandre la diffamation et le mensonge, de ceux qui, au nom de l’animal, se victimisent ou agitent l’épouvantail de l’apocalypse pour mieux paraître et convaincre. Je parle des Tartuffes, hommes et femmes, dont le stylo ou la parole sont remplis de venin, des moralistes qui donnent des leçons de probité sans les appliquer à eux-mêmes, de ceux qui ont fait de l’écologie un métier juteux. Quand les voyous vêtus de vert sont en infraction caractérisée, quand les écologistes de salon répandent publiquement la diffamation à la limite de la ligne rouge et qui parfois la dépassent, la Justice doit faire son office en toute neutralité et indépendance. Les verdicts qui ont été rendus dans quelques affaires médiatisées comme celle du massacreur de l’Ardèche, le fameux « tueur de chiens en série » ou celle de la diffamation publique des chasseurs qui « pointent le fusil sur leurs femmes », ont été extrêmement complaisants par l’inversion des valeurs. La justice, hélas haute en couleur et qui ne cache pas son idéologie, ne surprend plus personne mais continue d’indigner. Il n’en reste pas moins que la condamnation des braconniers qui devait être lourde ne fera pas pleurer dans les chaumières.