Pneus crevés et voitures rayées : les chasseurs d’une petite société du Doubs pris pour cible

La chasse est une activité passionnante et plus que jamais indispensable pour l’équilibre de la biodiversité mais certains semblent ne pas l’entendre de cette oreille. Que ce soit pour des griefs personnels ou par idéologie, certains n’hésitent pas à s’en prendre aux chasseurs ou à leurs biens comme c’est le cas dans le Doubs.

Les chasseurs d’une petite association pris pour cible.

Dans l’association de chasse intercommunale d’Étupes-Taillecourt, les chasseurs en ont littéralement ras-le-bol.

Depuis le début de la dernière saison, ils sont la cible de vandalismes réguliers qui pèse sévèrement sur leur moral mais surtout sur leurs finances personnelles.

Le vandalisme en question n’est pas dirigé vers le local de chasse ni vers les miradors comme c’est le cas habituellement mais sur leurs véhicules.

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Une première fois, les chasseurs ont retrouvé plusieurs voitures avec les pneus crevés, manifestement à l’aide d’une lame de couteau, et des rayures importantes sur leurs carrosseries.

Une plainte a alors été déposée suite aux dégradations observées ce jour là.

Des dégradations régulières.

Aujourd’hui, certains chasseurs de l’AICA disent ne plus vouloir venir sur place. Si encore, les dégradations n’avaient eu lieu qu’une fois elles auraient été supportables mais c’est désormais une fois par mois que les chasseurs constatent ces actes de vandalisme.

Toutes les 3 à 4 semaines, 5 à 6 voitures appartenant aux chasseurs sont visées par des dégradations.

Bien que les chasseurs aient porté plainte à 7 reprises, la gendarmerie n’a toujours pas mis la main sur l’auteur ou les auteurs des faits. Les membres de l’AICA se demandent bien qui peut leur en vouloir car ils s’entendent bien avec tout le monde mais la récurrence des faits suggère tout de même qu’il s’agit de quelqu’un qui réside dans le même secteur.

Au delà de l’énervement et de la colère de subir ces dégradations, cela coûte cher en réparations aux victimes comme l’explique le président de l’association aux journalistes de France Bleu :

« Les pneus sont percés sur le flan par une lame de couteau. J’ai déjà eu plus de 600 euros de réparations sur mon véhicule cette année. Ce n’est pas possible ».