De quoi est donc coupable Palmer, ce chasseur qui a abattu le lion mascotte d’un parc au Zimbabwe ?
Palmer subit un véritable déferlement de haine asséné par des zoolâtres dirigés tel des pantins par des médias flairant le buzz. Mais de quoi est réellement coupable Palmer ? Probablement d’être passionné par la chasse dans un monde contemporain où les rayons débordent de viandes d’animaux qui n’ont pas été tué, où l’on idolâtre d’avantage les animaux à son prochain, où la compassion est sans limite à renfort d’un cinéma qui sans cesse surclasse l’animal. Il est également coupable, peut-être serait-ce même le premier chef d’accusation à son encontre, d’avoir tout simplement réussit sa vie professionnelle. Il est très certainement, aux yeux d’occidentaux, coupable de produire un travail qui lui offre une aisance financière lui permettant de réaliser ses rêves.
Palmer est donc coupable d’être un chasseur suffisamment riche pour s’offrir un safari en terre africaine. Pour la masse d’européens et d’américains effarouchée par un tel récit, Palmer est coupable d’avoir dépensé pour un safari plus qu’ils ne pourront économiser pour leurs prochaines vacances. Palmer est donc coupable de réussite et aujourd’hui condamné, suite aux réactions outrageusement disproportionnées de cette foule virtuelle réclamant sa tête, à fermer son cabinet dentaire et fuir des menaces de mort bien réelles. Ce déferlement largement relayé et propagé grâce aux médias rois du buzz et du scénario pittoresque, a donc bel et bien une dimension économique au delà d’une haine simplement anti-chasse.
Le guide qui a emmené Palmer a précisé à l’AFP que le permis de chasse à l’arc était parfaitement en règle et que son client n’avait nullement cherché à s’offrir le trophée de ce lion en particulier. Il a également affirmé ne s’être aperçu qu’il s’agissait d’un lion bénéficiant d’un protocole particulier de suivit par l’université d’Oxford qu’après avoir tué l’animal, dont la crinière dissimulée le collier GPS.