La mort de l’ourse Caramelles lors d’une battue en Ariège avait fait grand bruit en 2021. L’ourse avait alors des petits avec elle quand elle a attaqué un chasseur sur les hauteurs de Seix. Ce dernier a réagit et a tiré sur la bête qui l’avait grièvement blessé, un geste qui va mener pas moins de 16 chasseur au tribunal en mars 2025.
Un dossier ouvert depuis novembre 2021.
En novembre 2021, un accident grave entre un chasseur et un ours avait conduit l’homme à être évacué en hélicoptère par la PGHM. La victime avait été attaquée par une ourse accompagnée de ses petits lors d’une battue qui se tenait dans le Couserans en Ariège.
Fort heureusement, si le chasseur a été grièvement blessé il avait pu être rapidement pris en charge par les secours, évitant ainsi que ses jours ne soient mis en danger lors de l’attaque de l’ours.
Durant cet évènement, l’homme avait été contraint de tirer sur le plantigrade et de le tuer.
Après des années de débats entre écologistes radicaux qui auraient pour certains préféré que ce soit le chasseur qui décède et non l’ourse et le reste du monde rural, le parquet de Foix a décidé de faire comparaître 16 personnes devant le tribunal en mars prochain.
16 chasseurs devant le tribunal.
Bien que la vie d’un homme a été mise en danger, la justice Française a décider de mener l’enquête pendant tout ce temps pour trouver des responsables à la mort de Caramelles, l’ourse abattue par le chasseur attaqué durant la battue.
Les chasseurs avaient alors expliqué que la battue avait été organisée dans les règles et qu’il s’agissait d’un accident lors duquel le chasseur avait agi en légitime défense.
De même la Fédération avait indiqué que s’il fallait annuler les battues en raison de la présence de l’ours, il fallait annuler la chasse sur tout le département tant l’animal est présent sur le territoire.
Néanmoins, lors de l’audience qui débutera le 18 mars prochain, le tribunal va devoir vérifier quelles sont les consignes de sécurité qui ont été passées et mises en place avant la battue. Comment les chasseurs étaient préparés lors de leur sortie et si la présence de l’ourse était connue sur le secteur avant le début des premières traques.
Image d’illustration.