Premier magistrat d’une petite commune d’une centaine d’âmes, en Haute-Garonne, confronté à des attaques d’ours quasi quotidiennes, les mots d’Alban Dubois sont forts et directs.
Dans un long communiqué, il cible les pros et antis ours qui pour lui oublient l’essentiel, et tire la sonnette d’alarme. « On vit les dernières années du pastoralisme en montagne actuellement, et je m’en serais voulu de ne pas réagir.
Le territoire se referme, les taillis prennent le pas sur les prairies d’altitude et l’accès devient impossible pour les véhicules des pompiers de grand gabarit… Notre salut viendra des équidés, des ovins, des bovins, qui, en s’alimentant, nous protègent. Nous devons rendre le territoire attractif pour les jeunes agriculteurs, et pour cela, nous devons trouver la réponse à l’équation ours/élevage.
J’en appelle au courage politique pour rendre possible un vivre ensemble… ». Puis il ajoute : « Il faut enlever et parquer les ours dangereux. Si aucune amélioration n’est prise pour la survie du pastoralisme, la municipalité prendra des mesures pour la sécurité de tous : annulation de toutes les activités scientifiques et touristiques liées aux ursidés.
L’ensemble des appareils photographiques du réseau « Ours brun » seront enlevés et le GR10 de randonnée sera fermé le temps de l’activité pastorale, pour éviter les accidents ».
4 réflexions sur « Ours : le maire de Melles se lâche… »
Et oui avec vos ours et vos loups plus personnes ne pourra entrenir vos chemins de randonnées et comme vous n êtes pas capables de le faire il vous restera le bitume pour vos ballades.
Bravo .
Ce maire doit être félicité et encourager .
La gestion de l ours et du pastoralisme appartient aux gens concernés sur le terrain .
Pas aux écolos bobos cachés derrière leur clavier .
Bravo et merci Monsieur le Maire, il y en a mare de voir les bobos des bureaux de grandes villes sous l’enseigne » écolo » gérer les problèmes des campagnes uniquement pour essayer de trouver un fauteuil rembourré de fric au ministère à commission Européenne. Je veux dire par là que ce sont les maires, éleveurs et administrés ruraux seuls capables de sauver notre nature.
C’est courageux mais le loup procure les mêmes effets. Dans quelques années à ce rythme les résineux vont se succéder aux pâturages et les feux de forêt avec
Le pastoralisme et la ruralitè ont besoin de soutiens