Saint-Brieuc, comme beaucoup de communes de taille moyenne, connait des problèmes avec les sangliers présents en trop grand nombre.
La commune a même conclu un partenariat directement avec la fédération des chasseurs des Côtes-d’Armor qui vient elle-même chasser les sangliers, mais pas n’importe comment.
En effet, dans des zones urbaines et péri-urbaines il est toujours compliqueé de chasser. Outre la complexité d’utiliser des armes à feu, il y a aussi un risque pour la sécurité des traqueurs et des chiens mais également des automobilistes.
Ainsi la fédération a décidé d’organiser des battues avec des archers. Beaucoup plus discrets que les chasseurs à tir, les chasseurs sont déposés en route sur les endroits de fuite. Pour pousser les animaux, pas de grands chiens courants mais des petits chiens type fox, plus silencieux et qui vont moins loin.
Hier matin, jour de la battue, Yvon Méhauté le directeur de la fédération s’est adressé aux chasseurs qui s’étaient donnés rendez-vous directement au siège de la fédération : « Les chasses sur Saint-Brieuc et Plérin doivent être exemplaires pour en faire des villes référentes « . Aucun sanglier n’a été de pris, mais 9 l’ont été depuis le début de la saison.
Un des chasseurs a expliqué au journaliste de France 3 région que la vision des riverains avait même changé : « Aujourd’hui par rapport aux personnes qui n’étaient pas favorables à la chasse, on a inversé la tendance. Les piqueurs (les maitres-chiens NDLR) se font applaudir quand ils arrivent dans les jardins de ces gens-là « .
Voici un bel exemple de cohabitation à suivre.
2 réflexions sur « « On a inversé la tendance. Les piqueux se font applaudir quand ils arrivent dans les jardins des riverains » »
comme quoi il suffit parfois de changer de méthode de chasse pour être bien vue… cela fait quelque année déjà que la chasse a l arc est de plus en plus pratique en milieu périurbain et dans les zone humide pour la régulation des ragondin
Même les anti chasse change d’avis, la chasse à l’arc est peut être une solution près de l urbanisme. Mais peut être qu’il faudrait laisser les sanglier près des urbains pour montrer que les écologistes ne savent pas comment faire pour les faire partir et qu’il ne fasse pas de dégâts. Peut être comme ça que les citadins diraient que fait les écologistes aussi pour les sangliers en ville.