C’est un argument que l’on entend régulièrement dans la bouche des anti-chasse qui ne comprennent décidément pas l’objectif de l’examen du permis de chasse. Comment peut-on avoir son permis si on ne peut pas toucher sa cible? Comme si il était obligatoire de prélever un animal à chaque coup de fusil… La dernière en date nous viens de chez Vakita qui a envoyé en caméra caché l’un de ses journaliste, ambiance!
Pas besoin de toucher sa cible pour pouvoir valider l’examen du permis de chasse.
Stupeur et tremblements dans la rédaction de Vakita, le média dont Hugo Clément est si fier, il n’est pas nécessaire de toucher sa cible lors de l’examen du permis de chasse pour l’obtenir!
Si au premier abord cette information fera réagir comme toujours les anti-chasse radicaux, ceux qui ont un peu de jugeote vont rapidement comprendre pourquoi s’ils s’intéressent au vraies raisons de cette démarche.
Pourquoi toucher sa cible n’est pas obligatoire au permis de chasser?
Tout simplement parce que, comme dans une grande partie de la formation théorique, la formation du permis de chasser se focalise sur la sécurité à la chasse. L’objectif est de s’assurer qu’on ne donne pas le permis à un Lucky Luke des temps modernes qui va tirer à tout va.
Les examinateurs envoient donc des plateaux d’argiles de différentes couleurs pour forcer tout d’abord le chasseur a bien identifier sur quoi il tire puis vont le mettre face à différents scénarios.
Une silhouette qui sort de derrière un buisson, une voiture dans l’angle de tir, un bâtiment, un chemin, et bien d’autres obstacles encore qui dépendront du centre ou le permis est passé.
Si le tir est dangereux et que le candidat ne relève ne serait-ce que de quelques centimètres son arme, c’est recalé.
Dans certains stands permettant le passage de la formation pratique, il arrive même que les cartouches fournies ne soient que des demi-charges ou des cartouches à blanc, c’est pour vous dire si le résultat on s’en fiche.
L’objectif est toujours de vérifier ou le candidat va tirer et dans quelles conditions. Qu’il soit bon chasseur ou non vis à vis du gibier, tout le monde s’en fiche, le principal étant qu’il ne réalise aucun tir dangereux lors de sa carrière.
Des questions trop simples.
Dans son intervention, Hugo Clément revient sur des questions jugées trop simples par sa rédaction lors de l’examen théorique. Sortie de son contexte, il est certain que d’entendre un formateur dire « c’est des questions bateau », ça peut interroger.
Le plus simple pour faire comprendre de quelles questions parlent les examinateurs pour certaines de ces questions est encore de faire le parallèle avec une autre discipline nécessitant une formation :
En effet, même au code de la route, ces questions existent alors qu’elles paraissent évidentes, vous voyez ou je veux en venir?
Pour terminer, n’oublions pas que le passage de l’examen du permis de chasser est confié à l’Office Français de la Biodiversité depuis 2020 et ce n’est pas la première fois que la FNC demande plus de moyens en ce qui concerne le permis de chasser en France… Merci Hugo de remettre en lumière le manque de moyens accordé par l’État aux chasseurs qui aimeraient bien qu’il y ait plus d’examinateurs pour d’une part limiter les délais de passage de l’examen, mais aussi pour consacrer plus de temps au candidats qui ne sont, encore une fois, pas évalué sur la performance mais sur la sécurité.