Hier l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales (USAPR) a fait paraître un communiqué de presse chargé à la dynamite.
En guise de photo de couverture du communiqué, les photos d’une dizaine de Maires de communes armés de fusils de chasse et brandissant une banderole : « Loups n’obligez pas les maires à faire ça ! ». Plus clair comme message on ne fait pas.
Derrière ce message choc il existe une véritable demande des élus locaux, celle d’être placés au cœur du plan loup 2018 – 2023 qui se prépare.
Les élus, mais aussi les éleveurs, bergers, organismes professionnels agricoles refusent que dans le cadre du plan loup seuls soient indemnisées les victimes ayant répondu au « bon usage des mesures de protections ». Ces mesures de protections, trop complexes, encore lourdes administrativement, doivent être revues et assouplies pour répondre aux réalités du terrain.
L’USAPR souhaite en outre que chaque troupeau puisse être « défendu, par des tirs de défense ciblés, mais aussi par des tirs de prélèvements partout où ils seront nécessaires, sans exclure le prélèvement de groupes de loups en situation d’attaque »
Une réunion de travail aura lieu à La Tour de Salvagny (69).