Les premiers écologistes de France avaient besoin de trouver une façon de mieux recycler les déchets issus de la chasse et du tir sportif. Grâce au partenariat mis en place avec une entreprise spécialisée, les chasseurs ont pu recycler près de 60 tonnes de douilles et de bourres en 2024.
Les douilles de chasse, un élément que les chasseurs doivent prendre en compte.
Pendant longtemps, les chasseurs ont eu une bien mauvaise réputation faite par les verts et anti-chasse qui hurlaient que toutes les douilles étaient abandonnées en pleine nature, polluant les sols arpentés lors des journées de chasse.
Même si il a pu arriver qu’un chasseur indélicat puisse faire preuve de de saleté ou qu’une douille vide échappe à l’un d’entre eux en déchargeant son arme, la majorité des chasseurs rapporte consciencieusement tous ses déchets et ne laisse rien trainer sur le terrain.
Pourtant, les années passent et toujours autant de cartouches ou de balles sont tirées par les nemrods ou les tireurs sportifs. Il était donc devenu nécessaire de trouver une filière capable de recycler ces déchets pour avoir un impact minimal sur l’environnement.
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Un partenariat prolifique.
Aujourd’hui, des partenariat existent entre des Fédérations de chasseurs et des sociétés comme Ecosia, qui assurent le recyclage des douilles vides et des bourres.
Cette année, ce sont pas moins de 59 tonnes de douilles et de bourres qui ont pu être récupérées dans des points de collectes, aux sièges des Fédérations participantes et dans le stands de tir.
Une fois récoltées, les douilles et les bourres sont conditionnées en big bag puis sont enlevées directement par l’entreprise. Les déchets sont ensuite broyés, ce qui permet de séparer le métal du plastique puis les différents matériaux sont réutilisés pour la fabrication de nouveaux produits.