Suite à la mission lancée par le Sénat sur la pratique de la chasse en France, plusieurs actions ont été menées par une commission déployée par l’administration pour déterminer les différents points sur lesquels la pétition lancée par le collectif « Un jour un chasseur » souhaitait des éclaircissements.
Dans un article publié hier sur le site Public Sénat qui traitait d’un accident de chasse potentiel sur lequel l’enquête tarde à fournir des explications, on apprenait que le Sénat avait écarté la possibilité d’interdire la chasse le mercredi et le dimanche.
De plus, le rapporteur de la mission au Sénat Patrick Chaize rappelle un point très important concernant les espaces naturels et qui rejoint les propos de Willy Schraen :
« 75 % de la forêt française appartient à des privés. Et c’est là toute la difficulté parce que les chasseurs sont souvent sur des espaces privés qui leur appartiennent […] On ne peut rien interdire sur des espaces privés, les chasseurs sont chez eux, ils font ce qu’ils veulent ».
Un constat que ne partage pas Daniel Salmon, Sénateur écologiste qui considère que les interdictions devraient se faire même si les actions de chasse se déroulent sur des biens privés.
15 réflexions sur « Le Sénat semble avoir tranché, pas d’interdiction de chasser le dimanche »
léonard je note que dans votre réponse vous n apportez aucune contradiction aux arguments que je développe et que vous employez a propos de ceux ci l expression » une étrange paranoia » qui fleure bon la psychiatrisation du contradicteur qui fut très en vogue dans les régimes communistes passés et malheureusement présent.quant a votre » nostalgie de la chasse paysanne » il faut ne pas connaitre le monde paysan pour penser , ne fut ce qu un instant que celle ci ne s articulait pas autour de la notion de propriété privée.
pour ce qui est de » l inanité »des actions anti chasse dont je parle ( violences envers les chasseurs a courre , destructions de miradors et chalets de chasse , soutien aux éoliennes nocives pour la faune etc etc) il est clair que un nombre croissant de citoyens comprennent son outrance.
pour finir ,et si vous en etes d accord, pourriez vous me donner une définition de la » chasse paysanne » pour laquelle vous éprouveriez de la nostalgie.
je pars en vacances et ne pourrait vous répondre.
bien a vous
Bravo et normal car c’est un loisir populaire et pourquoi l’empêcher
Tous les loisirs peuvent se partager
Très bonne nouvelle et juste normale car c’est un loisir comme un autre
Critiquer par des personnes sans connaitre
leonard le droit fondamental des non chasseurs a se promener chez eux est parfaitement respecté . il est évident qu ils n ont bien évidement aucun droit a se promener dans des espaces ne leur appartenant pas .
par ailleurs il est tout aussi évident que compte tenu du nombre epsylonique d accident concernant les non chasseurs ceux ci peuvent se promener en toute sécurité y compris pendant les périodes de chasse .
ne pas l admettre reviendrait a imaginer un monde ou tout le monde pourrait, au motif d accidents rarissimes demander a tout le monde de cesser les activités susceptibles de provoquer un dommage hypothétique fut il rarissime
votre approche, assez révélatrice d une stratégie un peu plus fine que celles adoptées précédemment et dont l inanité, tant au plan du droit que du respect des règles de fonctionnement d un pays démocratiques on fait que un nombre croissant de personnes ne cautionne plus celles ci.
elle conserve toutefois le mème but : .empècher le déroulement d activités qui ont le malheur de ne pas vous plaire.
Chérir la liberté c’est bien, mais la chérir sans chérir l’égalité et la fraternité vous place dans une position bancale.De la révolution vous ne retenez que la liberté du propriétaire. La révolution a effectivement sacralisé la propriété privée et partant elle a rendu possible l’émergence d’une chasse « bourgeoise », c’est votre conception de la chasse. Pour ma part j’ai la nostalgie d’une chasse paysanne. Au passage je vous signifie que contrairement à ce que vous fait dire votre étrange paranoïa je suis loin de ne pas aimer la chasse. L’ancien pêcheur de truites que je suis imagine très bien les joies qu’elle procure. Dernier point; il y a un autre héritage de la révolution que la propriété privée. Non sans mépris vous le balayez
à coup « d’inanité » sans argumenter plus que cela. Je veux parler des assemblées délibératives au sein desquelles des citoyens prennent leur destin en main et organisent la vie de leur communauté locale. Bien à vous….
Dépasser les solutions d’exclusion
L’abandon de l’interdiction de la chasse le dimanche est une bonne chose. Il s’agissait d’une mesure trop rigide, inadaptée à la diversité des territoires et qui présentait l’inconvénient d’interdire aux chasseurs qui travaillent de chasser sur l’une de leurs deux journées hebdomadaires de congé. Ce qui est socialement injuste. Pour autant faut-il abandonner l’idée de jours sans chasse ? Non, car c’est le seul moyen de garantir aux non-chasseurs leur droit fondamental à se promener en toute sécurité et en toute sérénité dans une campagne apaisée. Alors, comment dépasser la contradiction ?
On pourrait imaginer au niveau local, communal ou intercommunal la mise en place d’un calendrier des jours sans chasse. Ce calendrier serait négocié, souple, équitable et révisable. Il inclurait évidemment des dimanches sans chasse mais aucunement tous les dimanches. On instaurerait ainsi un partage de l’usage dominical de la campagne comme lieu de loisir. Ce système de partage pourrait être étendu à d’autres jours. Le mercredi, jour sans école a vocation à être privilégié comme jour sans chasse. Les enfants ont besoin de nature. Les chasseurs le savent puisqu’ils organisent des interventions en milieu scolaire.
Question épineuse : Qui établirait le calendrier des jours sans chasse ? La chose reste à définir, c’est de la politique au sens noble du terme. On pourrait par exemple imaginer des assemblées locales où siègeraient des représentants des différents usagers de la nature : des agriculteurs, des chasseurs, des propriétaires, des sportifs de pleine nature, des naturalistes s’il y en a, des simples habitants, des conseillers municipaux… Peut-être d’ailleurs qu ‘il existe déjà ce type de structure au sein de communautés locales, si tel est le cas je serais ravis d’avoir des précisions. On aurait là une instance de dialogue qui permettrait d’habiter les territoires de manière concertée et qui ouvrirait à la richesse et à la légitimité des pratiques de chacun.
Autre question épineuse :l’instauration de jours sans chasse impliquerait-elle pour les non chasseurs une obligation de ne pratiquer leur loisir que ces jours-là ? Non, on maintiendrait le système actuel. La différence, c’est que les non chasseurs pourraient avoir un vrai choix par rapport au système aujourd’hui en vigueur. Les non chasseurs pourraient choisir en connaissance de cause de s’adonner à leur pratique un jour de chasse ou un jour sans chasse.
Une telle solution exige des chasseurs d’accepter de limiter un peu leur pratique mais est-ce que ce qu’il perdrait sur ce terrain là ne serait pas compensé par une meilleure acceptation tant au niveau national que local de leur loisir ?
Je connais la position arrêtée de « Chasse Passion » et de W. Schraen sur les jours sans chasse. Je soumets néanmoins à votre forum cette réflexion pour essayer de sortir de l’impasse de l’exclusion mutuelle. J’en appelle à la réflexion, non pas à l’insulte, la simplification, l’amalgame systématique entre non chasseurs et extrémistes anti chasse. Si de telles réactions tentent encore certains qu’ils passent leur chemin.
Bonjour Léonard,
ton commentaire semble emprunt de modération, mais en fait, il est la suite logique d’une grave imposture. Je parle de la campagne des anti-chasse qui avec l’aide des chaines publiques, .(ce qui constitue un véritable abus de biens sociaux) ont fait croire aux français qu’ils sont en insécurité à se promener dans la campagne les jours de chasse. Après avoir diffusé sans relâche, surinformé et donc désinformé les français au sujet du dramatique accident (deux dans l’année) qui ont couté la vie à cette jeune promeneuse, qui avait emprunté un chemin balisé « chasse », les feux de l’actualité sont resté braqués sur cet évènement et le mal était fait. Or il faut savoir que les français courent 9 fois plus de risques de se faire tuer par une patinette électrique au coin de la rue que par une balle de chasse. Est-ce pour autant que les gens ne sortent plus dans la rue? surement pas, la vie en général est risquée, mais très peu à la chasse. Donc, aucune raison de limiter les droits des chasseurs, qui s’organisent comme ils peuvent, mais ne doivent pas avoir à gérer en plus les aspirations de promeneurs qui ont pour eux toutes les forêts urbaines ou semi urbaines où l’on chasse 20 jours par an en payant très cher, et avec l’obligation de partager l’espace en même temps avec des promeneurs trop souvent inconscients et je m’en foutistes, quand ils ne sont pas insultants ou agressifs…..Pour moi, c’est aux occupants gratuits à s’informer des actions cynégétiques, qui constituent très souvent des opérations de gestion indispensables à l’équilibre agro-sylvi-cynégétique…
LEONARD moi je pense que toutes les activités peuvent cohabiter en bonne intelligence , il y a beaucoup plus de risque quand on prend le volant,si on pratique des sports d hiver ou des sports nautiques etc. peut etre que pour les battues on pourrait effectivement determiner un calendrier ensemble mais pas pour le reste qui dure 4 ou 5 mois .Si vous chassez le migrateur et que celui ci decide de passer le jour de non chasse, impossible.Si on commence a accorder des jours pour telle activité ou des secteurs pour telle autre ,c en est fini de nos libertés.respect et tolérance.
Et oui gens des villes soient disant ecolos la nature ne vous appartient pas et restez chez vous la nature vous en remercira.
ils finiront par y arriver et alors la !
Ouais c est claire quand tu vois ce que le mec de gauche de ville dit ça craint ,après il s ennuis en ville donc il leur faut delà liberté donc le week-end il vont à la campagne sur les propriétés des gens et ils se trouvent chez eux
Article 17 de la Constitution Française: La propriété est un droit inviolable et sacré. Elle est définie comme un droit fondamental. Si le sénateur écologiste Daniel Salmon veut bien me donner son adresse je me ferai un plaisir de faire comme le font tous les écolos qui se considèrent chez eux partout où ils le désirent, et moi j’irai m’installer un week-end dans sa propriété juste pour voir sa réaction.
avec EELV ET LFI nous avons des partis qui semblent nostalgiques des méthodes des gouvernements communistes…
Le Sénat a toujours été plus proche de la ruralité, des collectivités locales, et c’est heureux. On voit aussi que, parmi les sénateurs, il en est qui sont capables de nier la propriété privée(comme Daniel Salomon) des chasseurs et des propriétaires louant leurs terres tout en respectant les règles légales. Cela confirme que les écologistes les plus difficiles à contrer seront ceux qui ne sont pas propriétaires ou n’ont pas accès à des espaces boisés, — une majorité habitant en ville — et veulent profiter de la campagne (disons plus simplement de l’espace privé des autres.)
Suite à d’autres interventions de ce type, nous voyons de plus en plus de panneaux interdisant l’accès à des espaces restés ouverts jusqu’à maintenant.
Heureusement que le SÉNAT est de droite …avec la gauche et leur amis ecolos se serait fini ! Nous savons qui ne faut pas mettre au pouvoir !