L’intersaison, c’est l’occasion de se remémorer avec les copains les différentes journées passées la saison précédente lors des barbecues en espérant que le temps restant jusqu’à l’ouverture ne nous paraîtra pas trop long. C’est aussi le temps de refaire la validation de son permis de chasser et de s’acquitter de l’assurance pour l’année qui arrive.
Le prix de l’assurance chasse reste stable depuis des années.
Tous les chasseurs doivent être assurés pour pouvoir pratiquer leur passion, et cela depuis des lustres. Le chasseur peut décider de s’assurer par ses propres moyens ou de passer par l’assurance proposée par la Fédération Départementale lors du paiement de la validation annuelle.
Dans la majorité des cas, il n’en coutera qu’une vingtaine d’euros au chasseur souhaitant s’assurer et le prix de cette assurance chasse n’a quasiment pas évolué depuis des années.
A lire aussi : Prix du permis de chasse : les redevances cynégétiques 2024/2025 en augmentation
Pour l’équivalent d’une sortie en couple au cinéma, le chasseur est assuré pour pratiquer sa passion jusqu’à expiration de la saison en cours. Nous ne détaillerons pas ici toutes les garanties qu’offrent ces assurances qui peuvent de plus être modulées selon les besoins de chacun (gardes particuliers, conducteurs de chiens de sang, etc.) mais on peut consulter toutes les garanties offertes par ces assurances sur les sites des Fédérations de chasse.
Cette année encore, ce sont donc près d’un million de chasseurs qui vont renouveler leurs permis et avec eux, leurs assurances chasse. Certes, le nombre important d’adhérents par départements permet de négocier de bons tarifs mais au vu de la gravité des accidents lorsqu’ils se produisent, difficile de croire que les assureurs ne se couvrent pas suffisamment dans les contrats.
Quand les assureurs contredisent les anti-chasse.
Comment expliquer cette relative stabilité du prix des assurances chasse dans un monde ou tout augmente? Les assureurs sont-ils pris en otage par les méchants chasseurs? Tous les assureurs sont peut-être des chasseurs?
A lire aussi : Un journaliste a tenté de passer son permis de chasse mais a échoué
En réalité il n’en est rien, les assureurs sont simplement des professionnels dans la mesure du risque. C’est leur travail à temps plein de miser sur les personnes qu’elles peuvent assurer en prenant le moins de risques possibles.
A l’heure ou les anti-chasse ne cessent d’affirmer que les accidents de chasse sont nombreux mais passés sous silence par intervention du « lobby » de la chasse, pourquoi les assurances n’ont pas connu de fortes hausses depuis des années?
Pour le moment, le tarif d’une assurance chasse est similaire voire, inférieure à celles qui sont proposées avec les licences de cyclotourisme… Chacun pourra en tirer ses propres conclusions!
![[Vidéo] Une « levée d’étang » tout simplement incroyable](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/11/levee-detang-incroyable.webp)
2 réflexions sur « Le prix de l’assurance chasse, un indicateur précis des risques d’accidents »
Les RC acca et société communale ont pratiquement doublées en lot et Garonne malgré les négociations de la fédération
Les assurances de chasse n’augmentent pas depuis belle lurette parce que le nombre d’accidents est extrêmement faible. Les assureurs font même des bénéfices grâce aux chasseurs.
Par contre, les assurances vont grimper en flèche concernant les dégâts aux biens. Un exemple : en Isère, des maisons éventrées, des voitures emportées à cause de « fous furieux » qui, pour protéger un trèfle soi disant rare, ont empêché des travaux d’aménagement d’un cours d’eau, provocant inondation et catastrophe environnementale.
On marche sur la tête dans ce pays et l’avenir n’est pas réjouissant du tout avec les Verts qui réclament à la nouvelle alliance gauchiste « Nupes2 » leur part de gâteau au gouvernement, à commencer par les extrémistes Tondelier et Rousseau sans oublier la « sorcière verte » qui est de retour pour semer le désordre, une certaine Dominique Voynet qui a fait tant de mal au pays quand elle était Ministre. Pauvre France.