Le gouvernement a présenté une liste de 24 mesures d’urgence pour les filières d’élevage et se saisi du dossier des loups à bras-le-corps.
Parmi les 24 mesures annoncées par le gouvernement pour répondre aux demandes des agriculteurs, devenu bien bruyant depuis quelques jours, l’une d’entre elles est jugé surprenante de nombreux commentateurs et surtout politiques sous l’étiquette verte. Il s’agit de la 24ème mesure qui stipule le « renforcement de la protection des élevages ovins contre le loup et engagement par le gouvernement d’une démarche de déclassement du loup comme espèce strictement protégée auprès de la Convention de Berne et de l’Union Européenne » nous rapporte le Huffington Post. Cette mesure permet au gouvernement de répondre également aux éleveurs qui se sont illustrés lors du passage du Tour de France : un millier d’entre eux accompagnés de 1500 brebis ont manifesté à Gap. Près de 9000 brebis ont été victimes de loups en 2014, les éleveurs exigeaient du gouvernement des actions immédiates et réclamaient de « vivre dignement de leur métier ».
Cette nouvelle mesure concernant les loups fait suite à l’augmentation par le gouvernement du nombre de loups qui pourront être abattus en cas d’attaque de troupeaux. Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, « a confirmé qu’elle avait écrit le 20 juillet aux responsables de la convention de Berne ». Ainsi le déclassement du loup en tant qu’espèce strictement protégée permettrait de proposer aux éleveurs qui subiraient une attaque imminente une réponse qui saurait protéger leur troupeau. Le gouvernement annonce également la création d’une brigade d’appui pour épauler les éleveurs sur ce point.