Le chasseur du Var avait bien été attaqué par un loup, l’affaire classée sans suite par la justice

Le loup est de plus en plus présent dans certaines régions de France et commence même à en coloniser de nouvelles selon les observations réalisées dans différents départements. Dans le Var, Canis Lupus est déjà bien présent et en ce début d’année, un chasseur avait été contraint d’ouvrir le feu sur l’un d’entre eux.

Un face à face entre le loup et un chasseur.

C’est en janvier dernier que M. Taravello, qui chasse près de Draguignan a fait l’amère expérience d’une rencontre avec un loup agressif. Alors qu’il était reparti à sa voiture en fin de chasse, sa chienne a eu un comportement étrange tandis qu’il était occupé dans son coffre.

Quand il se retourne, un loup l’observe à quelques mètres à peine et se montre menaçant. Craignant une attaque de ce dernier, le nemrod reprend en main son arme et n’a que le temps de charger une cartouche lorsque le loup a fait un bond en avant.

Il a tiré un coup de feu dans la direction de l’animal qui a alors pris la fuite.

Cette histoire avait déjà fait l’objet d’un article sur Chasse Passion au moment des faits et M. Taravello avait même été interrogé par les journalistes pour la télévision.

De bonne foi, le chasseur s’est ensuite rendu à la gendarmerie la plus proche pour expliquer sa mésaventure, en expliquant qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de tirer pour sa sécurité.

Des agents de l’OFB ont été saisi de l’enquête par le parquet de Draguignan et des relevés ont été réalisés sur place.

Les traces de sang ont révélé qu’il s’agissait bien d’un loup.

Le parquet de Draguignan a dernièrement décidé de classer l’affaire sans suite. Le chasseur aurait pu être taxé de mensonges pour attiser la peur autour du loup ou même de destruction volontaire d’une espèce protégée mais l’enquête à démontré que la version du chasseur était réaliste.

Les agents chargés de l’enquête ont étudié la configuration des lieux et qu’il s’agisse d’un chien errant ou d’un loup, ils ont pu conclure que le chasseur avait agit comme il l’affirmait.

Selon eux, le fait que la parcelle de vigne était clôturée et aurait fait office d’entonnoir pouvait faire se croiser un canidé et le chasseur. L’étude du tir et la configuration ont corroboré la version de M. Taravello, qui a toujours clamé haut et fort qu’il disait la vérité, tant sur les circonstances des faits que sur l’espèce qu’il avait rencontré ce jour là.

Il semble bien que là aussi, le nemrod soit dans le vrai car une information obtenue par Monaco-Matin permettrait d’affirmer qu’il s’agissait bien d’un loup. Des traces de sang ont été retrouvées par les enquêteurs suite à la déclaration du chasseur et les analyses confirmeraient que l’ADN sur place est bien celui du loup.