Le Sénat vient de valider une importante réduction de près d’un milliard d’euros dans le budget alloué à l’écologie et au développement durable pour l’année 2025, conséquence directe de deux amendements déposés par le gouvernement. Ces coupes budgétaires ciblent principalement la transition énergétique et les initiatives en faveur des énergies renouvelables.
Le premier amendement, soumis à la fin du mois de novembre, réduit les crédits de 668,8 millions d’euros, justifiant cette baisse par un retour aux niveaux budgétaires d’avant la crise énergétique. Le second amendement, quant à lui, retranche 326 millions d’euros supplémentaires, un ajustement expliqué par les retards pris en raison de la censure de la précédente majorité gouvernementale. Ces deux mesures combinées conduisent à une diminution totale frôlant le milliard d’euros.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a défendu ces choix en invoquant la nécessité d’optimiser les financements, notamment en orientant les efforts vers les flottes d’entreprises. Toutefois, ces décisions ont suscité de vives critiques de la part des sénateurs de l’opposition, particulièrement à gauche. Ronan Dantec s’est alarmé des répercussions sur le développement des véhicules propres, tandis qu’Olivier Jacquin a mis en garde contre les conséquences pour l’industrie automobile nationale. De son côté, Christine Lavarde, rapporteure LR, a précisé que certaines dépenses, faute d’appels d’offres en 2025, seraient simplement reportées à 2026.
Par ailleurs, des ajustements budgétaires positifs ont été adoptés pour certains fonds spécifiques. Le fonds Barnier, dédié à la prévention des risques naturels, a vu son enveloppe augmenter de 225 millions d’euros, atteignant désormais 300 millions, notamment en réponse aux graves inondations survenues en 2024. En revanche, le fonds vert, qui accompagne la transition écologique des territoires, ne bénéficie que d’un apport limité de 150 millions d’euros, une somme jugée largement insuffisante pour compenser les coupes drastiques opérées sur le reste du budget.
Ces choix budgétaires, fortement contestés, soulèvent des inquiétudes quant à leur impact sur la transition écologique, dans un contexte marqué par des défis climatiques et énergétiques toujours plus pressants. L’acceptabilité de ces mesures par les citoyens pourrait également devenir un enjeu central dans les mois à venir.
Une réflexion sur « Le budget dédié à l’écologie et au développement durable réduit d’un milliard »
Bonjour,c’est peu comme économie!les budgets pour la transition écologique ,énergétique,vert, sont divers,état, collectivités(c’est la jungle !)pour un bénéfice environnementale pas très clair non plus!qui nous coûte plusieurs dizaines de milliards (en étant gentil,là aussi c’est pas clair)et avec beaucoup de personnes et d’entreprises qui se gavent. Avec 3228 milliards de dette,en avons nous les moyens ! Non bien sûr !ils n’ont rien compris !!!