Cette semaine, le procès des chasseurs impliqués dans la mort de l’ourse Caramelles a forcément remué pas mal de choses chez les anti-chasse qui se plaignent déjà du fait que les peines requises par le procureur de la République sont bien trop légères pour eux. Surfant sur la vague de la médiatisation de cette affaire l’ASPAS va même jusqu’à demander une réforme de la chasse qui devrait coller à la présence des ours.
Interdiction de chasser dans les zones ou strict minimum.
Le procès des chasseurs impliqués dans la mort de l’ourse Caramelles a eu lieu cette semaine et comme souvent, les animalistes profitent de l’occasion pour s’attaquer à la chasse dans son ensemble.
Encore une fois, l’ASPAS demande une nouvelle réforme de la chasse basée sur la présence de l’ours sur des territoires. Selon l’association animaliste, « L’Etat doit absolument se montrer plus intransigeant vis-à-vis des pratiquants de ce loisir néfaste pour la biodiversité, en prenant les mesures adéquates pour éviter toute future tragédie! »
Elle considère que les chasseurs ne savent pas vraiment ce qu’ils font quand ils partent chasser en battue et manquent de connaissances vis à vis de l’ours et des réactions à avoir en cas de rencontre.
A aucun moment, l’association n’aborde le danger que peut représenter un ours pour l’homme mais insiste sur « le caractère dangereux et absurde des battues à l’aide de chiens courants ».
Pour l’ASPAS, chasser dans les zones ou l’ours est présent ne sert à rien car selon eux, les lieux de vie des ours ne sont pas des zones ou les ongulés causent des dégâts sur les cultures. Il vaut mieux laisser tranquille les sangliers et le reste du grand gibier dans ces secteurs et que l’homme n’intervienne pas.
Au pire, l’ASPAS veut une formation obligatoire sur l’ours délivrée par l’OFB aux chasseurs.
Si vraiment l’État refuse d’interdire la chasse sur les lieux de présence de l’ours, l’ASPAS a une deuxième corde à son arc.
Elle propose une réforme dans laquelle les autorisations de chasse seraient données de manière très strictes aux chasseurs après une formation sur l’ours.
Cette formation devrait permettre aux chasseurs de savoir comment réagir en cas de rencontre avec un ours ainsi que sur la biologie de l’animal. Cette formation ne devrait pas, selon l’ASPAS, être délivrée par les Fédérations de chasse elles-mêmes mais plutôt par l’OFB, garante du Réseau Ours Brun dans les Pyrénées.
A l’heure ou la gestion du sanglier n’a jamais été aussi primordiale et ou les politiques publiques changent considérablement en ce qui concerne la gestion des prédateurs, ces demandes de l’ASPAS paraissent encore une fois assez décalées de la réalité du terrain et semblent être encore une fois une belle occasion de profiter d’un engouement médiatique autour de l’ourse Caramelles pour s’en prendre à la chasse Française.
3 réflexions sur « L’ASPAS veut interdire les battues sur les territoires où les ours sont présents »
C’est pourtant simple quand un ours vous attaque il faut lui jeter un écolo … problème résolu, gagnant gagnant !
Qu’il commence par gérer leur parc correctement plutôt que de s’occupé de la chasse
comme en italie ou un coureur a pied a été tué par un ours ?