Voilà un projet qui met tout l’ASPAS en émoi, et pas que cette association d’ailleurs. La fondation 30 millions d’amis, partenaire de l’ASPAS, explique en détail ce « magnifique projet » qui, s’il voit le jour sera un « espace extraordinaire idéal pour protéger les espèces. ».
Il y a quelque temps, l’ASPAS découvrait dans une simple petite annonce « Vend territoire de 490Ha dans la Drôme, idéal pour la chasse, 2.2 millions d’euros ». A priori pas la tasse de thé de cette association, parmi tout ce qui a de plus anti-chasse. Et pourtant l’ASPAS a décidé de se positionner pour, au lieu d’y développer une activité de chasse (comme c’était sans doute le cas avant), y interdire toutes activités cynégétiques.
Dans son combat pour la protection des animaux sauvages, la sanctuarisation d’un tel domaine serait un véritable petit miracle « Il s’agit probablement de la plus belle opportunité depuis une dizaine d’années »…. « Il s’agit d’une zone de chasse privée en enclos, explique la présidente de l’ASPAS. Si le projet réussit, cela offrirait une véritable protection à la biodiversité. » explique Madeline Reynaud, la présidente de l’ASPAS.
Seul petit problème, malgré les nombreuses subventions qu’elle perçoit de l’état, pour l’instant, l’ASPAS n’a réussi à réunir que 1.2M d’euros, il lui faut donc trouver encore 1 million d’euros d’ici le 30 novembre 2018.
Viendra ensuite rapidement un second problème, celui de la surpopulation d’animaux, de la présence du loup, mais également des vautours. Nous avons déjà hâte d’écrire un article « Battue administrative sur le domaine de l’ASPAS » !
8 réflexions sur « L’ASPAS cherche 2.2M d’euros pour sanctuariser 500Ha et y interdire la chasse »
Pour nos amis français, la chasse est interdite dans le Canton de Genève en Suisse depuis 1974 et la faune / biodiversité s’y portent très très bien….rassurez vous la nature s’auto-régulait avant l’apparition des chasseurs et elle le fera très bien aussi après nous !
Quant au coût, l’argument « massu », il n’est que de 1 employé à plein temps sur le canton à l’année pour gérer la régulation et la surveillance des populations (au cas ou). Et relativement à l’indemnisation des cultures, elle ne concerne que 1% des surfaces agricoles pour un budget tout à fait raisonnable.
Et si nos amis jurassiens français peuvent revoir le Lynx de nos jours, c’est parce qu’il existait encore dans le Jura Suisse….
Pour nos amis suisses…
des commentaires émanants certainement de grands spécialistes mettent en avant les avantages de non-chasse dans le canton de Genève. Vision tronquée bien sur, il suffit de parcourir le net pour avoir accès à d’autres chiffres (http://chassegeneve.ch/actualites-genevoise/etat-des-lieux-40-ans-sans-chasse/), et pour conclure que l’on chasse en fait beaucoup dans ce canton, mais c’est le contribuable qui paie, et devinez quelles espèces pullulent..Mais pas de problème , comme en 2009, on fait alors appel aux chasseurs pour capturer avec des filets des lièvres qui seront relachés ailleurs (lievres en surnombre car la surdensité de renards a facilité la transmission de la galle et leur déclin)…Comprenne qui pourra.
Pour nos amis français:
la nécessité de battue administrative (ce jour) dans le domaine non-chassé de l’association A Rocha en est encore un bel exemple. Nous avons tous nos opinions, mais à un moment donné il faut voir la réalité et ce qui fonctionne, comme démontrés dans de nombreux articles scientifiques (non pas dans des Blogs) parrus dans diverses revues écologiques et qui peuvent etre consultés via l’association britannique de la vie sauvage et de la chasse (https://www.gwct.org.uk/), Surprenant que ce soit dans une revue de science écologique ? non, les pères à la base du mouvement écologique soutenaient la chasse et le role actif de l’homme dans la nature; à croire que certains ne connaissent pas leur classiques.
Et a ne pas oublier, la régulation et la biodiversité ne sont qu’un aspect de la chasse, pour beaucoup (et de plus en plus), c’est un mode de vie, une diversification de leur nourriture, mais cela c’est un autre débat!
Excellente et complète réponse, merci
Pour info l’aspas ne reçoit aucune subvention elle est totalement indépendante. Il existe des endroits comme dans les abruzzes en Italie ou j’ai la chance de m’y rendre chaque année où la chasse est interdite. Il y a des ours des cerfs des renards parfois tout se petit monde dans le village et des loups sans compter vos amis les sangliers. Et bien figurez vous que comme l’équilibre est respecter proie/prédateur il n’y a pas de problème de surpopulation de cervidés par exemple. Des exemples comme cela il y en à pleins d’autres. Vos histoire de regulation me feront toujours rire surtout avec l’arrivée des grands prédateurs.
Peut-être une idée d’investissement pour la région rhone alpes auvergne avec les fédération régionale et département des chasseurs pour un centre de formation pour mise en pratique des bonnes pratique en battue en formation initiale et ou recyclage, avec présence d’un agriculteur la partie agricole des terres, et bois exploitable pour mesurer à terme des solutions de régulation G Gibier et voir comment le P Gibier peut se développer.
Habitant en drome, je n’etais meme pas au courant de cet vente ..
vu la precense d’une meute de 13 loups dans le secteur et leur forte population, les abords seront à risques ..
ca me tente bien cet battue administrative dans leur zone de non chasse xD
Bonjour,
Si le dit territoire est vraiment clos il risque effectivement d’y avoir sur population et consanguinité de la grande faune par contre pour le loup si le domaine est déjà cloturé je ne vois comment il va pouvoir coloniser ce territoire.
C’est bien comme ça ils verront ce que ça fait , de devoir payé les dégâts de gibiers aux agriculteurs .