La commune d’Andrésy décide d’interdire la chasse et le piégeage sur les biens communaux

La commune d’Andrésy dans les Yvelines est le théâtre d’un déchaînement contre la chasse et le piégeage sur les territoires appartenant à la ville. L’équipe majoritaire en place ne voit pas l’intérêt d’une telle pratique sur leur territoire qu’ils jugent barbare et cruelle.

La maire adjointe déléguée aux risques environnementaux, sanitaires et au bien être animal a annoncé ne pas accepter que certaines espèces soient classées ESOD et la commune souhaite déposer une motion afin de faire abolir cette classification. Elle déplore que les animaux classés ESOD soient « chassés toute l’année » comme le corbeau ou l’étourneau, visiblement sans avoir compris que le piégeage n’est pas un mode de chasse mais un moyen de régulation de certaines espèces.

Les agriculteurs dont les champs sont actuellement détruits par les corbeaux apprécieront.

Prenant l’exemple du renard, ils estiment que ce dernier est utile car il mange les rongeurs porteurs de tiques réduisant ainsi la diffusion de la maladie de Lyme. Quant à l’argument de l’échinococcose, la mairie le balaie d’un revers de la main en affirmant qu’un chien peut être tout aussi porteur de la maladie qu’un renard.

Il semble donc qu’à Andrésy, les chiens ne sont jamais vermifugés…

Des élus de l’opposition dénoncent une politique totalitaire menée par la majorité au sein de la commune. Ils regrettent des interdictions s’appuyant sur des thèses militantes animalistes dont on ne sait pas jusqu’où elles sont capables de mener les collectivités.

Pour ceux qui souhaitent le consulter, voici le compte rendu de l’ordre du jour du 14 avril dernier qui porte la mention contre la chasse et le piégeage au point II-4 : cliquez-ici.