C’est une première en France, l’Indre-et-Loire s’est muni d’un drone pour évaluer les dégâts de grand gibier. Pour être exact, c’est la coordination rurale du département (37) qui a investi dans le drone, pas la fédération départementale des chasseurs. Cela a son importance, car de l’aveu du président de la FDC, Alain Belloy, le drone ne peut être utilisé qu’en simple complément de l’expertise.
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La coordination rurale qui opère aux côtés des agriculteurs estime que les dégâts sont souvent sous-évalués par les experts, et que par conséquent le drone permettrait une meilleure évaluation. Il faut savoir qu’en dessous de 3% de la surface cultivable, ou 230€ de dégâts, les dégâts ne sont pas indemnisés.
Le drone est prêté gratuitement aux agriculteurs qui souhaitent une sorte de « contre-expertise », mais sans charte signée avec la FDC quid de l’intérêt de cette dernière ?