Encore un cas de maladie d’Aujeszky découvert cette fois en Haute-Saône

En fin de semaine dernière, c’est en Haute-Saône qu’un cas de maladie d’Aujeszky a été découvert. Les cas semblent se multiplier à travers toute la France mais jusqu’ici, les cabinets vétérinaires et les chasseurs sont les seuls à informer sur la maladie.

Un nouveau cas découvert à Luxeuil-les-Bains.

Jeudi dernier, les chasseurs du département de Haute-Saône ont pu voir un message posté par leur Fédération sur différents supports pour les avertir d’un nouveau cas de maladie d’Aujeszky, cette fois sur leur territoire.

La Fédération n’explique pas exactement dans quelles conditions la maladie a pu être transmise au chien concerné mais toujours est-il que la présence du virus a bien été confirmée sur la commune de Luxeuil-les-Bains.

Les chasseurs sont donc appelés à la plus grande prudence lorsqu’ils emmènent leurs compagnons à la chasse car la majorité des contaminations sont réalisées par des contacts entre les chiens et les sangliers.

Il est donc recommandé d’éviter que les chiens n’entrent en contact direct avec le gibier, de ne pas leur donner d’abats ou de morceaux de sangliers crus et de ne pas laisser de sang ou de déchets faciles d’accès.

L’inquiétude grandit face à la multiplication des cas.

La maladie d’Aujeszky, aussi appelée « pseudo-rage » est une maladie grave qui peut tuer un chien infecté en quelques jours. Cette maladie n’est pas transmissible à l’homme mais en cas de diffusion importante, elle pourrait décimer de nombreux chiens à travers toute la France.

Jusqu’ici, il n’existe pas de traitement, juste un vaccin qui a été mis sur le marché mais qui ne protège pas les chiens à 100%.

Les chasseurs ne cessent de réclamer que des études soient réalisées pour trouver une solution face à cette maladie qui touche leurs compagnons. En Haute-Marne, des discussions ont même débuté sur l’éventualité d’augmenter le prix du permis de chasse afin de financer des recherches sur la maladie.

Les cas sont assez éloignés géographiquement et ne concernent que quelques cas isolés pour le moment, ce qui laisse penser que les foyers restent assez indépendants jusqu’ici. Des cas ont été détectés récemment dans le Doubs, dans les Ardennes, en Île-de-France, ou encore en Haute-Marne.

Si la maladie venait à se répandre suffisamment pour commencer à toucher les élevages porcins, les conséquences pourraient être dramatiques d’un point de vue sanitaire comme économique.