La fauconnerie est un art ancestral encore aujourd’hui très prisé pour lutter contre les populations d’oiseaux dérangeantes en ville ou sur les pistes d’aéroports.
L’administration fédérale de l’aviation américaine a enregistré une hausse de près de 42% du nombre de collision entre avions et oiseaux. Particulièrement adaptée à l’univers d’un aéroport, la fauconnerie s’avère très efficace pour mettre en fuite les populations d’oies et goélands sur les nombreux aéroports américains mais également dans de nombreuses autres régions du monde. La technique est devenue si commune, que les fauconniers viennent à manquer. Très exigeante en compétences, patience et savoir-faire, la fauconnerie, notamment lorsqu’elle est pratiquée dans un environnement tel que les aéroports, demande des oiseaux parfaitement entrainés. L’apprentissage d’un jeune rapace nécessite jusqu’à 60 jours. Durant cette période, l’attaque ainsi que le rappel sont enseignés à l’oiseau. En Allemagne, un robot-faucon va être testé prochainement sur les pistes d’un petit aéroport, la société à l’origine de se projet s’est vue confier 1,6 million d’euros pour accélérer son développement. Les dégâts occasionnés chaque année sur les aéroports du monde entier coutent plusieurs milliards de dollars aux compagnies.