Depuis quelques mois maintenant, la révolte des sociétés de chasse reste forte contre leur Fédération qui souhaite imposer une nouvelle taxe conditionnée par les dégâts causés par les sangliers. Ce malus destiné à couvrir les dépenses induites par l’activité des sangliers pourrait faire disparaître plusieurs associations de chasseurs dans le département.
Un bras de fer qui s’éternise.
Depuis plusieurs mois, les chasseurs de plusieurs sociétés de chasse se sont rassemblés pour demander à la Fédération d’assouplir ses règles concernant une nouvelle taxe liées aux dégâts causés par les sangliers. Cette nouvelle dépense met en péril la pérennité des associations de chasseurs qui ne peuvent pas toutes sortir les sommes demandées de leurs trésorerie sous peine de devoir déposer le bilan.
A plusieurs reprises, les représentants d’un collectif qui rassemble ces associations ont pu interpeller les dirigeants de la Fédération des chasseurs du Gers mais ces derniers ne comptent pas revenir sur cette décision qui a fait l’objet d’un vote lors de l’assemblée générale.
Le mouvement s’organise pour faire entendre le mécontentement des chasseurs qui concerne aujourd’hui près de 100 sociétés de chasse qui officient sur 100 000 hectares pour réguler le sanglier.
« Rien ne nous oblige à tuer des sangliers ».
Si les chasseurs sont, de fait, des acteurs majeurs de la régulation du sanglier dans notre pays, ils souhaitent que les dirigeants de la Fédération n’oublient pas que la chasse du sanglier est passée de la pratique d’une passion à une activité qui demande une vraie rigueur.
Auparavant, la chasse du sanglier ne se déroulait qu’un jour sur la semaine mais les battues sont parfois menées les samedis et les dimanches en plus de sorties effectuées dans la semaine si nécessaire. On ne parle ici que de battues car, en cas de réelle nécessité, les chasseurs mènent également des opérations de régulation à l’affût ou à l’approche dans les zones les plus peuplées par les suidés.
Les journalistes de La Dépêche ont pu rapporter les propos de Yoann Brandao, de la société de chasse de Preignan, qui se mobilise contre la mesure prise par la FDC du Gers :
« On nous donne la tâche de faire du prélèvement, ce qui est assez lourd pour nous. Nous ne sommes plus chasseurs, on ne fait plus ça pour le plaisir. Et c’est à nous de payer les pots cassés. Le sanglier est un problème d’intérêt général, il y a un risque sanitaire, ce n’est pas le problème des chasseurs. Rien ne nous oblige à tuer des sangliers. »
Ce dernier a récemment sollicité la préfecture pour qu’elle force la main des dirigeants de la Fédération de chasse à abandonner cette sanction financière qui met en péril les sociétés de chasse.
Il explique dans un courrier adressé au préfet que si les sociétés de chasse disparaissent et que les chasseurs cessent leurs prélèvements, les populations de sangliers vont exploser de plus belle et avec elles les dégâts, les accidents de la route ainsi que le mécontentement des agriculteurs.
De plus en plus de sociétés de chasse semblent rejoindre ce mouvement contestataire et leur nombre pourrait dans quelques jours atteindre la moitié des associations existantes sur le département, une grande première dans le Gers.
13 réflexions sur « Contestation des chasseurs du Gers : « Rien ne nous oblige à tuer des sangliers » »
en tant que chasseur nous avons que de devoir et d’obligation on paye la validation les cartouche l’assurance le gasoil pour se déplacer et beaucoup d’autre chose indispensable a la chasse en plus il nous oblige a faire de travails de mercenaire .ei bah allez vous faire voir avec vos territoire je reste chez moi et débrouillés vous sans nous si nous faisons la grevé vous ales sortir vous la FEDE pour faire notre boulot je crois pas // alors se le moment de nous financer pour faire cette travails
Je pense que vous devriez dire aux éleveurs de volailles que les renards ne leurs coûte rien il devraient apprécier
Prélever des jeunes sangliers est nécessaire, pour éviter un coût de bracelet trop important, des bracelets spécifique « moins de 20 kg » existent sur certains départements (à 5€ l’un contre 35 pour les + de 20 kg). Il n’est pas recommandé de tuer une laie suitée car en l’absence de la mère, les jeunes font plus de dégâts et il ne vous reste plus qu’à tous les prélever! Tirer un jeune et la laie entraînera alors la porté sur un autre espace. Cette démarche est conseillée à ceux qui pratiquent le tir sur avril, mai et juin en protection des cultures.
La différence entre une laie gestante et une chevrette ou une biche, c’est que sa gestation est très visible, mais lorsque nous prélevons les femelles des cervidés en saison de chasse, et elles sont pratiquement toutes gestantes.
A Sylvain saint jean.
Le bébé est le petit de l’homme. Le petit du sanglier est le marcassins. Ne parlons pas comme les écolos en ramenant les comparaisons à l’être humain.
Bonjour je pense que dans certaines régions se serait nécessaire de tirer les femelles et les marcassins mais faut pas en faire une obligation mais le temps de redescendre la population trop élevée dans certaines régions et pourquoi les ecolos ne donnent pas de leurs temps et des financements eux qui veulent pas que nous chassons ils ont qu’à payer et ils verront une partie de comment cela se passe.
Je suis tout à fait d accord avec vous , les ecolos ont qu à payer , les sangliers n appartiennent pas aux chasseurs
La chasse est avant tout une activité de loisir , l’après chasse est un moment de partage et de convivialité . Le chasseur n’est certainement pas un mercenaire et en ce qui concerne la valorisation de la venaison les bénéfices doivent être ré investi dans la totalité
Dans ce cas pourquoi les chasseurs évitent soigneusement de tuer les laies et marcassins ce qui aurait un impact fort pour reguler la population de sangliers? j’aimerais comprendre.
Les chasseurs ne tuent pas les laies qui sont toujours pleines ou suitées , alors qu’ils tuent toutes les femelles des autres animaux , parce que si plus de sangliers , terminées les chasses toute l’année soi disant pour réguler les sangliers …
Pensez vous honnêtement que cela est le cas dans le département du Gers et par extension dans tous ceux du Sud Ouest ? 🤔
Parce que nous sommes des chasseurs et non des destructeurs
Ok , on veut bien chasser , mais en respectant une éthique, un marcassin, c’est un »bebe » et en plus interdit de tir par la loi .
Et pour les laies, de une, elle peuvent avoir des marcassins , qui risqueraient de mourir de faim et de 2 , la laie permet la cohésion de la compagnie, il a été démontré que si la laie meneuse meurt, la compagnie se disloque, s’éparpille et les sangliers perdus font plus de dégâts dans les cultures environnantes .
Alors que le chasseur détruit les portées de renards au printemps. Le renard nous coûte rien il me semble ! Certes ce n’est pas l’éthique de la chasse de prélever les laies et les marcassins en période de chasse, mais à cette période il ne doit pas y avoir de marcassins alors le chasseur doit faire ce que les hivers d’antan faisaient avec le froid, détruire les laies suitées et les marcassins . Mais ça c’est difficile à faire comprendre !