Dans certaines forêts de France, mener des actions anti-chasse est devenu une nouvelle activité menée par des militants animalistes qui utilisent différents stratagèmes pour empêcher que la chasse ne se déroule correctement, mettant au passage plusieurs personnes en danger ainsi que les chiens. Cinq militants sont passés devant la Cour d’Appel de Versailles ce 18 novembre pour des faits que la justice a bien du mal à condamner.
Des faits qui datent de 2021.
Il est bien connu que la justice Française n’est pas toujours très rapide pour traiter des sujets même des dossiers concernant la chasse.
L’affaire qui est récemment passée devant la Cour d’Appel de Versailles opposait cinq militants anti-chasse du PACCT (Pour l’Abolition des Chasses à Courre et Traditionnelles), la Ficif (Fédération Interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France) et l’Équipage des chasseurs de Bonnelles.
Cet équipage avait chassé un cerf à courre qui avait tenté d’échapper à la meute de chiens dans un étang en forêt de Rambouillet.
Les militants anti-chasse d’AVA et de PACTT étaient sur place ce jour là et parmi eux, plusieurs ont tenté d’interférer gravement au déroulement de la chasse.
Certains étaient équipés de sprays visant à nuire au flair des chiens, d’autres hurlaient sur la meute pour les détourner de la suite et deux militantes se sont même opposées aux chasseurs alors qu’ils tentaient de rejoindre le cerfs dans l’étang.
Les cinq anti-chasses ont été relaxés lors des précédentes audiences mais les chasseurs refusent de clore le dossier de la sorte.
Les militants anti-chasse qui n’assument pas être des militants.
Devant le tribunal, les cinq anti-chasse n’en mènent pas large mais refusent d’admettre quel rôle ils ont joué ce jour là.
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A la question de savoir pourquoi ils étaient équipés de sprays à la citronnelle, ces derniers expliquent que c’est uniquement pour éviter les tiques ou les moustiques. L’une des militantes a même précisé qu’il ne s’agissait pas de citronnelle dans son cas, mais d’une huile essentielle « à base d’eau et de Tea Tree ». Elle précise d’ailleurs qu’il s’agit plus d’une brume que d’un spray, précision qui n’a pas manqué d’agacer les magistrats.
Lorsque la Présidente du Tribunal leur demande s’ils étaient sur place en tant que militants de la cause animale, les accusés prennent la tangente. Un jeu du ni oui ni non se met en place, à tel point que la juge s’interroge comme le rapporte le site Actu.fr :
« Pourquoi vous avez tous un problème avec le mot militant ? Ce n’est pas un gros mot ! »
Les cinq anti-chasse se définissent plutôt comme « des documentalistes » venus sur place pour obtenir des images et du contexte pour alimenter leurs réseaux sociaux et ceux des associations dont ils font partie.
Le comportement que les militants ont adopté ce jour là est pourtant loin d’une simple prise de notes et d’images. Les veneurs et la Ficif ont d’ailleurs plusieurs vidéos à l’appui ou l’ont peut voir le comportement des accusés dont deux des militantes qui bloquent le passage de la barque des chasseurs tandis qu’elles n’ont de l’eau que jusqu’au genou.
L’avocat général a demandé une dispense de peine pour les cinq militants anti-chasse mais la décision finale sera rendue à une date ultérieure, fixée au 3 février 2025.
9 réflexions sur « Cinq anti-chasse devant la Cour d’Appel de Versailles pour sabotage d’une chasse à courre »
Le procureur demande une dispense de peine on est loin de la tolérance zéro pour les agriculteurs…….la suite à la prochaine chasse ils seront de retour plus motivés que jamais elle est belle la justice
Pour avoir été invité à participer à une chasse à courre en forêt d’Orléans (massif de Lorris), je ne vois plus où le mot « traditionnel » trouve sa place…
Que les équipages restent ce qu’ils étaient comme il y a 40 ans en arrière, soit…mais aujourdhui des VTT ( electriques) et autres véhicules motorisés sont utilisés pour « chasser » l’animal en l’empêchant de fuire…On ne retrouvera de la « noblesse » qye lorsqu’on sera redevenu respectable !
Ce que vous dites est surtout employé pour des raisons de sécurité tant pour les humains que les chiens.
Avec les juges gauchistes …ils risquent pas grand chose les anti chasse, comme les racailles des banlieux !
Salut doum affirmatif…
donc l avocat général qui représente la société a demandé une dispense de peine ? c est a dire que le réprésentant de l état a demandé que les actions anti chasse ne soient pas condamnées ???
vite un commentaire de schraen fleuriste , candidat aux européennes, puis président démissionaire de son poste de président de la FNC mais …..toujours présidentqui nous disait que » macron était un bon président pour les chasseurs »
Ils sont lâches et n’assument pas leur engagement et leurs responsabilités.
En plus ils ont le culot de prendre les magistrats pour des cons .
A quand le tour de Stan ? Une loi existe , il faut l’appliquer !
Quand on arrive à en prendre en flagrant délis ils ne sont pas condamné donc pourquoi il ce priverait de continuer à détruire les miradors à incendié de cabanes de chasse à empoisonnée des chiens il savent très bien qu’il ne risque rien avec la justice même si il sont pris la main dans le sac on va laisser un drôle de pays au générations futures nos anciens doivent se retourner dans leur tombe quand ils voient ce qu’est devenu la France pour la quel il ont donné leur vie