Gilbert Richaud, président de l’APPEM, demande, dans une lettre ouverte adressée au président de la LPO, sa démission en précisant qu’il a « fait son temps ».
L’implication en politique du président de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), Alain Bougrain-Dubourg, aux côtés notamment des socialistes et écologistes, actuellement au pouvoir, ne plait pas à tout le monde. En effet, Gilbert Richaud, le président de l’Association pour la Protection des Paysages Exceptionnels du Mézenc, a adressé une lettre ouverte à ABD lui demandant explicitement sa démission. Selon Richaud, Bougrain-Dubourg reçoit, pour sa participation au Conseil Economique Social et Environnement « des émoluments et des avantages que l’on dit plus que confortables » qui créeraient un conflit d’intérêt avec sa fonction de président de la LPO.
« On ne peut défendre à la fois les oiseaux et les éoliennes, il faut choisir » souligne le président de l’APPEM qui dénonce le gigantesque gaspillage éolien. Selon Richaud, les subventions, grassement distribuées aux lobbyistes de l’éolien, pourraient être consacrée à l’isolation des bâtiments ce qui permettrait une économie en CO2 de huit fois supérieure. Malgré le fait que de nombreuses associations proches de la LPO ainsi que des ornithologues employés par l’organisme se soient dressés contre le projet du parc éolien du Livredois-Forez, Bougrain-Dubourg a apporté son soutien contre vents et marées à ce projet, ce qui lui vaut aujourd’hui les foudres de ses anciens compagnons. Un preuve, s’il en fallait, que pour Bougrain-Dubourg, la place « au soleil » est bien plus importante que la faune qu’il prétend défendre…
