Une nouvelle fois, le chat est au cœur d’une polémique en ce qui concerne la protection de l’environnement et notamment de la petite faune. Dans plusieurs pays d’Europe, la question est souvent remise sur le tapis par des politiciens et même par des associations de protection animale. Aujourd’hui, c’est dans un pays qui est aujourd’hui sorti de l’Union Européenne que le chat fait débat.
Confiner les chats en zone sensible.
C’est en Écosse que le chat fait aujourd’hui couler beaucoup d’encre dans les médias locaux. Une commission indépendante qui conseille le gouvernement Écossais a récemment proposé que des mesures soient prises en ce qui concerne les félins, et elles sont pour le moins contraignantes.
Il avait été proposé que les propriétaires de chats soient obligés de les confiner dans les zones déclarées sensibles. Ces secteurs sont en réalité des zones rurales et des endroits ou la nature est considérée comme vulnérable.
Les aptitudes du chat pour capturer différents petits animaux est aujourd’hui un fléau dans de nombreux pays et des propositions similaires sont donc nombreuses.
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En dehors du fait de confiner les chats, la commission avait également proposé que les propriétaires ne puissent les sortir qu’en laisse.
L’organisme qui conseille le gouvernement avait également émis l’idée d’interdire aux habitants des nouvelles constructions dans ces mêmes zones de posséder un chat.
La mesure écartée par le gouvernement.
La commission sur le bien-être animal considérait donc que les chats « peuvent avoir un impact significatif sur les populations d’animaux sauvages, à la fois par la prédation et la compétition pour les ressources avec les populations de chats sauvages. »
Pour ces raisons, les conclusions ont été soumises au gouvernement ainsi que les mesures citées précédemment et le projet a été rendu public récemment.
L’affaire a fait réagir suffisamment sur les réseaux sociaux pour que le premier ministre Écossais ne soit contraint de démentir l’adoption d’une telle législation.
Le plan a bien été proposé par la commission mais le gouvernement a clarifié sa position et a annoncé qu’il avait écarté ce projet de sa politique.