Un ramasseur de champignons tué par un ours

Alors qu’il était parti cueillir des champignons, un homme est mort samedi dernier à la suite d’une attaque d’ours.

Le drame s’est produit non loin du village de Hybe, au nord de la Slovaquie. Un homme âgé de 63 ans, accompagné d’un ami, était parti ramasser des champignons en forêt lorsqu’ils ont croisé la route d’un ours brun.

On ne sait pas exactement comment l’accident s’est déroulé, mais l’ours a attaqué l’homme aux membres inférieurs, entaillant sérieusement l’artère fémorale. Les secours ont été prévenus et un hélicoptère a été dépêché sur place, mais les secouristes n’ont rien pu faire pour sauver l’homme, qui avait perdu trop de sang.

Ce genre d’accident est loin d’être le premier en Slovaquie, où se produisent régulièrement des attaques d’ours, parfois mortelles, comme ce fut le cas également en 2021.

Malgré de nombreuses régulations, on estime que la population d’ours serait d’environ 1300 individus en Slovaquie. En effet, rien que cette année, 71 ours ont déjà été abattus par les autorités, alors qu’en général une dizaine d’animaux sont tués chaque année.

L’affaire est prise très au sérieux et le gouvernement slovaque a communiqué sur le sujet, notamment le Premier Ministre Robert Fico, indiquant : « Il est vrai que nous avons encore un excès d’animaux. Pour que les ours problématiques puissent être abattus, nous avons adopté des changements importants dans les lois. En termes simples, il appartient aujourd’hui aux autorités du district de déclarer l’état d’urgence là où il existe une menace pour les personnes, ce qui permet de tirer sans problème dans les intra-villages et les extra-villages. »

Pour le 1er ministre la solution serait d’abattre encore plus d’ours mais il craint que l’union européenne ne voit pas cela d’un très bonne œil « Quelqu’un pourrait dire que nous pouvons résoudre la situation avec une fusillade à grande échelle, que nous enverrons des centaines de chasseurs dans la forêt et résoudrons le problème en slovaque. Je l’aimerais aussi. Mais nous sommes dans l’Union européenne. Et je ne voudrais pas faire face à de nouvelles menaces pour les ours, selon lesquelles la Commission européenne arrêterait nos fonds européens »