C’est une histoire qui trouve un échos particulier dans la presse ces derniers temps. Un homme a failli mourir des suites de la violente attaque d’un phacochère qu’il avait sauvé alors qu’il était tout petit et face à la recrudescence de personnes qui se mettent à sauver des animaux sauvages pour les garder chez eux, cette affaire intéresse donc les médias internationaux.
Une gentille petite peluche redevenue phacochère.
Alors que sa mère est morte en mettant bas, un petit phacochère se retrouve bien seul au monde alors qu’il vit ses premières minutes au Texas. Heureusement pour lui, un jeune homme prénommé Austin va croiser sa route et va refuser de le laisser mourir.
Le jeune homme d’une trentaine d’années a de la place car son père possède un ranch dans lequel il élève toute sorte d’animaux. Ayant été seul une partie de son enfance à cause d’une tumeur au cerveau, le jeune homme a préféré se tourner vers les animaux et a donc été d’une grande générosité envers le petit phacochère orphelin.
Il l’a élevé comme un ami. Le phacochère vivait dans la maison, jouait avec le chien et partageait de nombreux moments avec « son ami » et son sauveur.
Avec le temps, le phacochère a grandit et est devenu trop imposant pour entrer dans la maison. Le jeune homme lui a donc créé un enclos dans lequel ils continuaient de passer des moments de complicité.
Plusieurs personnes lui ont demandé s’il n’avait pas peur de l’animal qui reste une bête sauvage, avec de larges défenses aiguisées comme des lames à rasoir, mais Austin ne croit pas à leurs parole et continue ses visites.
Sauf qu’un jour, alors qu’il est l’heure pour lui de quitter l’enclos après de longues minutes de gratouilles, l’homme n’a pas le temps de réagir que Waylon, son phacochère adoré, lui a foncé droit dessus.
Le souffle coupé par cette charge dans le dos, Austin n’a pas le temps de se relever qu’une nouvelle attaque survient. Le suidé lui déchire la cuisse puis le mollet, agitant la tête dans tous les sens pour faire un maximum de dégâts.
L’homme essaie de se défaire d’une autre attaque de « son ami » qui vient de lui ouvrir le ventre et met ses mains en opposition. Cela va lui valoir un poignet cassé et une ruade de l’animal qui lui fait un trou dans la gorge sans forcer.
Sans vraiment savoir pourquoi, Waylon finit par se calmer et repart dans un coin de l’enclos, jugeant surement que son sauveur a eu son compte. L’homme bien mal en point parvient à s’extraire de l’enclos et cherche à appeler à l’aide sans trouver son téléphone qui est tombé peu avant la barrière. L’enclos étant à plusieurs centaines de mètres de la maison ou étaient ses parents, le téléphone était assurément sa meilleure chance de survie. Austin a donc pris son courage a deux mains et est retourné dans l’enclos, avec le risque de subir une nouvelle charge. Par chance, il a pu se saisir de son téléphone et refermer la clôture avant que le phacochère ne s’écrase dessus, manifestement agacé que l’homme ait eu l’audace de revenir.
Il a pu prévenir juste à temps son père qui l’a emmené à l’hôpital. Après une quinzaine d’opérations, Austin va s’en sortir, il aura des séquelles mais il vivra.
Quant à Waylon le phacochère, il a été abattu dès le lendemain. A la question de savoir ce qu’il s’est passé, Austin a une réponse très parlante : « Ce n’est pas Waylon qui m’a attaqué, mais un phacochère ».
Quid des sangliers chez les particuliers?
La réponse d’Austin est une jolie manière de dire que tous les animaux sauvages peuvent avoir une réaction sauvage. Peu importe qu’il ait été élevé en contact avec les hommes.
Ce témoignage laisse tout de même pensif lorsque l’on pense par exemple à Rillette, le sanglier récemment adopté par une jeune femme dans l’Aube avec l’accord de la préfecture.
Il y avait déjà un certain nombre de sangliers qui ont été ainsi secourus puis gardés par des particuliers qui n’ont jamais rien déclaré mais depuis l’histoire de Rillette, il faut s’attendre à ce que d’autres suivent mais aussi à ce que les accidents se multiplient…
2 réflexions sur « Un homme frôle la mort suite à l’attaque d’un phacochère qu’il avait sauvé tout petit »
Si la proprio du sanglier Rillette subit une grave attaque de son animal, ce qui a de fortes chances de se produire, la Sécurité Sociale (le contribuable) ne devra pas prendre en charge les soins médicaux. Détenir un animal sauvage est interdit. Point barre !
En France nous risquons rien du loup , de l ours , du sanglier etc…., c est la grande famille écolo, anti chasse , animaliste etc…..qui nous le dit .
Donc tout va bien.