Un garde-faune Suisse abat 3 lynx après les avoir confondus avec des loups

C’est une histoire croquignolesque qui nous vient de chez nos voisins Helvètes. Un garde-faune qui était en charge de la régulation des loups a fait erreur lors d’une soirée de régulation. Son erreur, relativement grave, a fait le tour des médias Européens.

Il abat 3 lynx par erreur.

C’est donc lors d’un tir de nuit organisé avec l’autorisation du Canton des Grisons, en Suisse, qu’un garde-faune s’est installé pour procéder à la régulation de plusieurs loups, responsables de plusieurs attaques dans la région.

Si auparavant, la Suisse était souvent prise pour exemple par les verts de chez nous, la réalité du terrain est bien différente car nos voisins ont de plus en plus recours à des professionnels formés par l’état pour gérer les populations d’animaux sauvages.

Lors de cette soirée, le garde-faune a donc pu réaliser trois tirs. Pensant avoir abattu 3 loups, ce dernier se rend compte qu’il a fait une grave erreur et n’a pas régulé du tout de canidés.

En réalité, l’homme vient d’abattre 3 lynx dont deux jeunes de l’année.

Conscient de son erreur, ce dernier s’est immédiatement dénoncé auprès du Ministère public et de sa hiérarchie.

Le garde faune n’est pas un simple chasseur.

Dans les médias Français, les gros titres indiquent « un chasseur abat 3 lynx », « un chasseur fait une erreur grossière », etc.

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Pourtant, les journalistes devraient peut-être regarder les faits d’un peu plus près. S’il est vrai que l’homme est détenteur du permis de chasser, ce dernier est avant tout un agent assermenté par le gouvernement Suisse et pas un simple chasseur. Il possède un statut à mi-chemin entre ce qui chez nous pourrait être un lieutenant de louveterie ou un agent de l’Office Français de la Biodiversité.

Les simples chasseurs n’ont pas l’autorisation pour prélever le loup et c’est pour cette raison qu’un garde-faune, formé par l’État Suisse et professionnalisé, était en charge de la régulation des loups.

L’erreur est humaines et l’homme a rapidement expliqué les faits. Mais cela remet assurément en perspective les demandes de certains anti-chasse radicaux Français qui demandent à ce que les chasseurs disparaissent au profit de « régulateurs professionnels ».