Le narcotrafiquant Pablo Escobar a beau être mort en 1993, il continue à faire parler de lui.
A l’époque où il régnait en maître sur le commerce de la drogue en Colombie, Pablo Escobar s’était fait construire un zoo privé. Girafes, flammants roses et tout un tas d’espèces importées des 4 coins du globe étaient présentes, mais également 4 hippopotames.
A la mort du trafiquant de drogue, les animaux ont été dispatchés dans plusieurs zoos, et les hippopotames ont eux retrouvé la liberté dans la région du Magdaleno Medio, une savane chaude et humide, idéale pour les pachydermes.
Seulement, depuis les « hippos » ne se sont pas regardés uniquement dans le blanc des yeux, ils se sont reproduits…. Beaucoup reproduits même, puisque à ce jour pas moins de 130 spécimens sont recensés.
Leur présence est considérée comme invasive et en l’absence de prédateurs leur nombre pourrait être multiplié par 3 d’ici la fin de la décennie. Cette présence pose un problème pour la biodiversité car leurs excréments relâchés dans les rivières en modifient la composition et mettent ainsi en danger l’habitat des lamantins des capybaras.
Leur chasse a été ouverte l’année dernière afin de réguler la population, les campagnes de stérilisation n’ayant pas fonctionné. Mais un riche défenseur des animaux dénommé Ernesto Zazueta a mis en place un plan pour permettre d’en sauver 70.
70 hippopotames vont être capturés, puis transférés dans des caisses. 60 devraient rejoindre un sanctuaire au Mexique et une dizaine devrait être délocalisée en Inde. Bonne chance au transporteur !