La pandémie de coronavirus n’a malheureusement épargné personne dans le monde et au niveau économique, le milieu du tourisme a été particulièrement touché. Alors que les aides se multiplient dans tous les domaines pour soutenir l’emploi et éviter les dépôts de bilan des entreprises locales, le Québec a décidé de sortir les grands moyens pour sauver les pourvoiries et leur permettre d’aller de l’avant.
Une pourvoirie au Québec est une structure qui offre une prestation d’hébergement permettant de facilement profiter de la nature contre rémunération. Les pourvoiries du Québec sont connues pour offrir des lieux propices à la pratique de la pêche et de la chasse. L’attrait des amateurs de chasse et de pêche pour ces destinations rayonne souvent sur les autres entreprises du secteur géographique et permet à des régions entière de mieux se développer.
Le Ministre des forêts, de la faune et des parcs de Québec à annoncé ce lundi qu’une aide financière de 25 millions de dollars sera apportée pour les 580 pourvoiries de la province pour leur permettre de supporter le manque à gagner du au covid, d’améliorer leurs infrastructures, de basculer vers les énergies renouvelables et de se diversifier au besoin.
Les experts estiment que la chasse au Québec permet de maintenir près de 15 000 emplois temps plein alors qu’en France ce chiffre avoisine les 26 000. Il est étonnant d’observer comme le Québec propose des aides financière à ce qui ne représente qu’une partie des acteurs de la chasse et de la pêche dans la province alors qu’en France les chasseurs et les pêcheurs sont attaqués sur tous les fronts impunément.
7 réflexions sur « Le Québec annonce une aide de 25 millions de dollars pour les pourvoiries »
Oui la chasse doit profiter à un nombre plus élargi d’individus mais le challenge c’est d’en garder la maîtrise car là ont nous attend au virage.
Au Québec, comme dans d’autres pays : Namibie, RSA la chasse et la pêche sont un véritable business lucratif, tout le monde y gagne: hostelletie; restauration, propriétaires fonciers etc….En France grace au ACCA la chasse ne passe pas car il n’y a aucune retombée économique pour les divers acteurs sauf en Sologne et dans le grand Est. Dans mon sud ouest les propriétaires subissent les dégats des animaux, des chasseurs (piste défoncées par les 4×4, champ dévatés ,pas de respect etc….on passe chez vous sans un bonjour et ne vous avisez pas à « la ramener » car ce ne sont pas de poêtes. Des quantités de venaison considérables s’évaporrent dans la nature et on importe du gibier…. Le jour ou les chasseurs seront respectables et des vrais acteurs économiques la donne changera.
le canada le sait d’autres pays aussi
Ont commence à voir une volonté de valoriser la venaison. Cependant en paca avant 1979 ont pouvait manger la brochette de grives au restaurant, acheter du pâté chez le boucher ou chez certains artisans qui en faisaient une spécialité.
Est arrivé la directive européenne qui a interdit tout commerce et là nous avons perdu le moyen de marquer notre identité
Je ne suis pas en train de dire qu’il fallait ouvrir complètement mais l’interdiction totale c’était le début de l’écologie punitive et sans discussion possible
Ils ont surtout de la chance de ne pas connaître cette « spécificité Française » qui fait de notre pays un objet de ridicule.
Y ont la chance de pas avoir MACRON au pouvoir !
Et oui au Québec on ne donne pas aux gens des subventions pour mettre des pancartes anti chasse.. On ferai bien d en faire autant.