La Suisse souhaite faciliter le tir des castors

Jadis annoncée comme la terre promise des anti-chasse et de l’écologie ou les humains vivent en harmonie avec les animaux, la Suisse devrait rapidement changer de paradigme pour les verts. Après avoir été critiqués pour leur gestion de différentes espèces, nos voisins helvètes souhaitent désormais pouvoir abattre facilement les castors.

Une révision de la loi pour réguler facilement le castor.

Jusqu’ici plutôt adepte de la non régulation, les Suisses n’ont eu d’autres choix que de revenir sur leurs disposition en permettant de plus en plus de prélèvements selon les espèces qui colonisent les différentes régions du pays. Ce fut le cas avec les cervidés, avec les sangliers, les loups, et aujourd’hui, ce sont les castors qui sont dans leur ligne de mire.

Même chez nous, en France, l’animal est considéré comme strictement protégé et personne n’a encore émis l’option de réguler de manière significative leur population.

Pourtant en Suisse, la population de castors a dépassé le cap des 5000 individus et ces derniers sont responsables de nombreux dégâts et des inondations à cause de leurs barrages.

La loi chasse revue et corrigée en Suisse.

A l’occasion de la révision d’une loi sur la chasse, plusieurs sujets brûlants ont été abordés entre les agriculteurs, les associations animalistes et les chasseurs. Forcément, il a été question du loup mais aussi d’autres espèces dont le castor.

Si les chasseurs se plient aux règles et écoutent surtout les revendications des agriculteurs qui n’en peuvent plus de subir des dégâts importants sur leurs parcelles, les animalistes ne l’entendent pas de cette oreille.

Pour eux, il ne sert à rien de réguler l’espèce car si des castors sont tués dans un secteur, d’autres viendront prendre leur place.

Cet argument se retrouve pour quasiment toutes les espèces que les verts ne veulent pas voir chassées et pourtant, la régulation du castor semble être en bonne voie en Suisse.

Les institutions vont devoir statuer sur les différents éléments apportés par les parties qui s’opposent dans le débat et des mesures seront prises dans la foulée. Si la législation venait à changer au sujet du castor, il serait possible de le réguler dès 2025.