La chasse aux loups va ouvrir en Suède avec l’objectif de diviser par deux la population

Le loup est un animal qui déchaîne les passions. Il y a d’un côté les écologistes radicaux qui estiment que l’être humain devrait reculer pour laisser sa place aux animaux et de l’autre ceux qui souhaitent une intégration plus raisonnable des grands prédateurs. En Suède, la chasse du loup va ouvrir aujourd’hui, ce qui soulève encore une fois des débats dans toute l’Europe.

Chasser le loup, une hérésie pour certains.

Chasser une espèce qui est classée comme protégée alors qu’elle était même « strictement protégée » il y a encore quelques mois par l’Union Européenne peut susciter des interrogations.

En France, on se positionne toujours selon les directives européennes mais il semble que d’autres pays membres préfèrent gérer certaines questions en interne au risque de déclencher des polémiques.

C’est dans cette situation que se trouve la Suède qui décidé d’ouvrir la chasse du loup encore une fois cette année.

Depuis des années, la Suède permet aux chasseurs de son pays de prélever des loups. Les quotas sont stricts et maîtrisés mais les défenseurs du loup de toute l’Europe s’insurgent sur le fait que « le pays allongé » permette ces prélèvements jugés illégaux.

Cette année encore, la Suède prévoit le prélèvement de 30 loups dans le pays.

Une chasse organisée depuis 2010.

Les écologistes qui siègent aux instances de l’Union Européenne et ailleurs dénoncent sans cesse la Suède pour les décisions prises en ce qui concerne le loup.

Pourtant, la chasse de ce prédateur est organisée depuis 2010 et on peut constater que l’animal n’a pas disparu, voire même, qu’il s’étend d’autant plus dans toute l’Europe.

La Suède organise des campagnes de prélèvements car elle souhaite garder la main sur le nombre de loups présents sur son territoire et l’année dernière, déjà 75 loups avaient pu être chassés dans ces conditions.

Cette année seul une trentaine de loups seront prélevés afin de tendre vers l’objectif recherché par le gouvernement Suédois visant à diminuer de moitié le nombre total de loups présents sur son territoire.

Actuellement estimée à 375 individus, les autorités souhaitent redescendre à 170, chiffre considéré comme le minimum possible pour « un état de conservation favorable ».