La Convention des Nations Unies sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune (CMS) sauvage vient de lancer une grand initiative mondiale afin de suivre les migrations d’ongulés sauvages (GIUM). Les chercheurs français de l’INRAE ainsi que du CNRS et du personnel de l’OFB feront partie des 92 scientifiques qui y participeront.
Il n’y a pas que les oiseaux qui migrent. Partout sur terre, de nombreuses populations d’ongulés sauvages tels que les caribous, les cerfs, les antilopes, les Saïgas (Asie) ou encore les zèbres et les gnous, pour ne citer qu’eux, effectuent de plus ou moins grandes migrations. Ces déplacements leur permettent de se reproduire et de se nourrir principalement.
Le développement de l’espèce humaine et des voies de circulation (routières ou ferrées), ainsi que l’urbanisation de plus en plus de zones, a modifié ces migrations. Certaines seraient même totalement perdues avant même d’être documentées et répertoriées. C’est donc un vrai devoir de conservation que souhaite mettre en place la CMS en réalisant des cartes détaillées qui permettront d’identifier les menaces pesant sur les migrations et qui seront mises à disposition des gouvernements et des populations locales afin de les aider à réduire leurs impacts.
Les scientifiques français du CRNS, de l’OFB et de l’INRAE vont aider à cette initiative en étudiant le comportement spatial des ongulés dans les paysages hétérogènes soumis à des pressions anthropiques.
En France, on estime que cerfs, chevreuils, chamois, isards, mouflons et bouquetins effectuent des déplacements au sein de couloirs de migrations.
2 réflexions sur « L’INRAE, l’OFB et le CRNS vont participer à une étude internationale sur les migrations d’ongulés »
Une étude sur la faune sauvage est une bonne initiative.
Au final ont apprend toujours quelques choses et c’est normal d’y participer
Bonjour,
Encore un truc qui va couter une fortune et on se demande à quoi çà va servir. On va s’occuper de ce qui se passe dans les autres pays alors que l’on est mème pas capable de faire respecter les couloirs de migrations connus et reconnus chez nous en France. Un bel exemple d’argent gaspiller, mais il faut que ces personnes de toutes ces institutions montrent qu’elles servent à quelque chose (il faut justifier son salaire).